Cartouche 357 mag.

Je viens de regarder de près une 357 mag manufacturée S&B (loupe d'imprimeur) et m'aperçois qu'il n'y a presque pas (pas du tout de sertissage). D'un autre côté, il est dit de pratiquer un sertissage énergique ...

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Salut,

Question bête, mais à quoi tu remarques le sertissage ?

Bonsoir,

ben, en principe, c'est un resserrement de l'étui pour bien tenir le projectile.

A la loupe, tu le vois bien.

Effectivement, pour le 357 Magnum, on conseille de sertir vigoureusement.
Mais encore faut il savoir pourquoi .

Le sertissage a plusieurs vertus en matière de cartouches de revolver.
Quand il est effectué de manière régulière et reproductible, il permet une uniformisation et une régularité dans le relâchement de la balle lors de la montée en pression.
Et surtout, sur les cartouches de revolvers puissantes, voire violentes, il empêche aussi la balle d'avancer sous l'effet du recul quand la cartouche est en place dans le barillet.

Mais les encartoucheurs industriels disposent de procédés qui permettent une régularité dans leurs process de fabrication qui peuvent peut-être expliquer cette absence de sertissage.
Ou plutôt, et ce serait mon hypothèse privilégiée, ce sertissage étant effectué différemment de celui que nous effectuons sur nos presses "grand public", il est imperceptible à l'œil, tout en étant bien présent. 
Comme par exemple (pure spéculation ...) un sertissage "radial" et "conique" en même temps, couplé à un étui un peu étroit, et une balle un poil large.

A moins que la poudre qu'ils utilisent , et qui n'est peut-être pas disponible dans le commerce, donne de meilleurs résultats sans sertissage.