Notions sur les munitions Armes de poing
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Notions sur les munitions Armes de poing
Le coin du débutant
Notions sur les Munitions : armes de poing
Un peu d'Histoire
Je passe sur l'évolution du XIVe au XVIIIe des armes et de leur mise à feu... Cela fait partie d'un chapitre sur les armes anciennes que je ne voudrai pas, personnellement, aborder.
Je ne me pencherai que sur les munitions d'armes de poing sans être exhaustif.
Cartouche broche 3K En 1836, l'armurier Casimir Lefaucheux déposait à Paris un brevet concernant un nouveau type de munition dans lequel, et pour la première fois, se trouvait réunis, balle poudre et amorçage. La mise à feu se faisait par l'action du chien sur une aiguille ou broche perpendiculaire à la douille qui venait écraser une capsule de fulminate sous l'action du chien. Cette invention fut largement utilisée par toutes les armées européennes et il est certain que ce type d'arme fut utilisé pendant la guerre de Sécession (1861-1865).
Cartouche annulaire 3K La première munition moderne, la percussion annulaire est due aussi, - cocorico - à l'armurier parisien Flobert qui commercialisait dès 1847 une cartouche composée d'une grosse balle sertie sur un court étui de cuivre mince et ne comportait aucune charge de poudre : seul le fulminate de mercure de l'amorce propulsait le projectile : cette munition saluée de " révolutionnaire " était destinée aux armes de " salon ".
Dès 1858, sur cette idée, MM. Smith et Wesson proposèrent un petit revolver de calibre .22' (5,6 mm) : l'étui contenait en plus de la poudre toujours mise à feu par du fulminate. Malheureusement, l'étui devant être suffisamment mince pour être écrasé par le percuteur, la munition ne pouvait dépasser une certaine pression.
Percu aiguille 3Ko Ce fut vers 1860, la (re)dévouverte de la percussion centrale qui permit l'augmentation des pressions. En effet, il existait sur les fusils une cartouche comprenant un étui en papier nitré qu'un percuteur à aiguille faisait détonner. Elle fut rapidement abandonnée à cause de sa fragilité.
Percu centrale 4Ko En 1866, les colonels Berdan aux E.U. et Boxer en G.B. aboutirent à un étui de cuivre épais dont l'amorce était placée dans un trou central du culot. Le problème était de loger dans un revolver cette munition. Rollin White, ancien de Colt avait breveté, dès 1856, un revolver dont les chambres du barillet traversaient celui-ci de part en part : la cartouche pouvait être introduite par l'arrière.
Le revolver et la munition moderne étaient nés.
Description
Une cartouche se compose de :
1) Une balle ;
2) Un étui contenant une charge de poudre et une amorce
Sur l'étui on remarque :
Le collet à l'avant ;
Le culot à l'arrière.
Ce culot est : Soit à gorge cartouche gorge Soit à bourrelet cartouche bourrelet
Qu'il soit à bourrelet ou à gorge, l'étui à percussion centrale porte matricé au centre de son culot et suivant le modèle :
- culot berdan 1) Une enclume et deux trous évents : système Berdan
ou
- culot boxer 2) Une enclume et un seul trou évent : Système Boxer
au fond du logement d'amorce.
Il faut, de plus, faire la différence entre munition pour Pistolet Automatique (PA) et revolver.
En règle générale, la différence essentielle entre les deux types de munitions réside dans la forme de l'étui.
Pour les revolvers, le culot à bourrelet (ou collerette) (Rim) est indispensable pour empêcher la cartouche de s'enfoncer trop profondément dans la chambre et fournir une prise à l'extraction collective.
Dans un automatique, soit le culot est doté d'un embryon de bourrelet (semi rim) ou en être totalement dépourvu (rimless) mais dans les deux cas il comportera une gorge pour que l'extracteur puisse faire son " travail ".
Terminologie : spécial, magnum, supermags, etc.
La recherche de la puissance d'arrêt fit que l'on abandonna les petits calibres.
Samuel Colt sortit son fameux Colt Frontier (en .45') en 1873. L'arme est primitive (simple action) mais fiable (on en fabrique encore ! ).
Il fallait trouver une arme et une munition légère possédant une bonne puissance d'arrêt.
Hugo Borchardt, naturalisé Américain, après avoir vu fonctionner la mitrailleuse Maxim, inventa le pistolet automatique (en fait " semi-automatique " car il ne peut tirer en rafale) et surtout la munition qui allait avec : la cartouche à gorge sans collerette de calibre 7,63, fabriquée par Loewe à Berlin. C'est un salarié de Loewe, Georg Luger qui transforma l'arme compliquée en une arme d'usage plus simple.
Aux E.U. le pistolet automatique avait du mal à trouver son marché et John Browning créa un .32' et sa munition qu'il fit fabriquer par la Fabrique Nationale d'armes de guerre de Liège dès 1900 (+ d'1 million d'exemplaires ! ). Mais la cartouche n'était pas assez puissante et les E.U. se montrèrent plus favorables dès que Browning, retourné à sa planche à dessin, sortit un pistolet à culasse calée de puissance plus élevée. Colt entreprit de fabriquer cette arme qui devint règlementaire en 1911 : le fameux Colt .45' Automatique.
Filiation 38
Avant l'adoption par l'armée américaine du .45' Automatic Colt Pistol (ACP), celle-ci avait essayé un revolver de calibre .38'. Devant son peu de puissance d'arrêt, elle l'abandonna et remit en service le bon vieux .45' simple action (guerre des Philippines 1901). Mais l'idée de ce calibre n'était pas mort...
En augmentant la longueur de l'étui, l'on passa du .38' au .38' Special.
En 1935, la 357 Magnum voyait le jour. En augmentant la longueur de 3,17 mm (1/8 de pouces) de l'étui du .38' Special (pour lui éviter de tenir dans une chambre de .38'), donc la pression, l'on multipliait l'énergie à la bouche par trois !
On peut donc tirer du .38 dans du .357 Magnum mais pas l'inverse : la pression engendrée ferait " sauter " la (les) chambre(s).
Puis récemment (1983), encore par augmentation de la longueur de l'étui de 7,62 mm de la .357 Magnum, la 357 Maximum vit le jour, avec de gros problèmes de fuites de gaz sur les revolver : on la réserve aux pistolets à un coup.
Les Supermags
Le tir à la cible métallique à longue distance a favorisé l'apparition de cartouches et de revolver de forte puissance.
La première munition concernée fut la cartouche .357' SuperMag utilisant un étui de .357' Max. allongé.
En prenant une cartouche de .375 Winchester (9,5 x 6X), en le réduisant à 40,9 mm, on obtint les cartouches de .357' SuperMag (9,1) et .375' Supermag (9,5).
Les revolver six coups, Dan Wesson, ayant des canons dévissables, des amateurs les remplacèrent par des tubes et des chambres de barillet allésés au .44' Magnum. La munition n'existant pas en l'état, ils prirent des étuis de .444' Marlin (11,3 mm x 55 R) qu'ils raccourcirent à 41 mm : cette cartouche amateur fut appelée .44' UltraMag. Elle fut reconnue par l'IHMSA (Association Internationale pour le tir aux silhouettes Métalliques avec des armes de poing) sous le nom de .445' SuperMag.
L'IHMSA proposa des étuis de cartouche que l'on avait pas besoin de tourner ni de raccourcir. Ces munitions ne sont pas serties en usine mais finie à la main par les tireurs pour les adapter à leurs revolvers !
En restant simple et synthétique la production courante peut se résumer.
Pistolets Automatiques
Europe (mm) Amérique (in)
6,35 Browning 25 ACP (Automatic Colt Pistol)
7,65 Browning 32 ACP
7,65 Parabellum 30 Lüger
7,62 Tokarev 30 Russian
7,63 Mauser 30 Mauser
9 court 380 Auto
9 Parabellum 9 mm Lüger
38 Super Auto
11,43 Colt 45 ACP
Revolvers
Europe (mm) Amérique (in)
32 Smith et Wesson
32 S&W long ou 32 Colt New Police
38 S&W ou 38 Colt N.P. ou 380 MK1
38 Special
357 Magnum
38/40 Winchester
41 Magnum
44 Special
44/40 Winchester
44 Remington Magnum
45 Auto Rim
45 Colt
Nous voyons que traversant l'Atlantique, dans les deux sens, les équivalences des munitions ne sont pas identiques mathématiquement : le 7,65 Browning devient le .32', les 7,65 Para, 7,62 Tokarev et 7,63 Mauser se réduisent au .30'. Suivant les fabriquants, les balles de ces cartouches varient entre .308' et .312' pour la 7,65 Browning, .308' et .310' pour la 7,65 Para etc. C'est pour cela que la tête me tournait lors du passage à la page calibre... !
Mais il y a un truc, " bien sûr " ! puisque chacun sait maintenant que le calibre est une donnée mathématique donc invariable...
Le " truc " réside dans la façon de calculer le dit calibre qui peut être effectué, nous l'avons vu,
Ou sur le diamètre réel de la balle,
Ou celui du canon à fond de rayure (USA),
Ou à la surface de celles-ci (Europe),
Parfois sur le plat d'une rayure et au fond de l'autre (donc à mi-rayure),
Et même sur le diamètre de la balle au sertissage... !
Exemple : le .223' US converti donne 5,66 mm or les Européens le dénomment 5,56.
Il ne reste qu'à arrondir au chiffre supérieur ou inférieur et le tour est joué (l'inventeur de la TVA et de l'Euro devait être un tireur ou un " hand-loader ") !
Mais pour tromper tout le monde, le .223' Remington (le 5,56 de notre Famas) est chargé avec une balle de .224', tout comme le :
225' Winchester
224' Weatherby
223 Rem(ington)
221' Fireball
220' Swift
219' Zipper
218' Bee
Les 222'Rem et Rem Mag.
Tableau de conversion
Nom Calibre en .in
9 mm Para de .354 à .356
9 mm court .355
38 Super Auto de .354 à .356
38 S&W de .354 à .360
38 Special de .355 à .359
357 Magnum de .356 à .358
38/40 Winchester de .400 à .401
41 Magnum .400
44/40 Winchester de .425 à .429
44 Special de .427 à .431
44 Remington Magnum de .428 à .431
45 Auto Rim(less) de .450 à .453
45 ACP de .450 à.453
45 Colt de .450 à .454
Bref, tout cela signifie qu'il ne faut pas " se prendre la tête ! " Une cartouche a un nom et il ne faut pas chercher une signification précise. Il faut par contre toujours lui donner, pour un type d'arme, le même nom pour que tout le monde comprenne de quoi on parle...
De toute façon, en cas de doute sur la munition à acheter chez notre armurier-préparateur préféré, lire les embossages qu'il y a toujours sur le côté du canon ou ammenez lui votre arme car la securité dépend de vous.
Marc Pandelé
Notions sur les Munitions : armes de poing
Un peu d'Histoire
Je passe sur l'évolution du XIVe au XVIIIe des armes et de leur mise à feu... Cela fait partie d'un chapitre sur les armes anciennes que je ne voudrai pas, personnellement, aborder.
Je ne me pencherai que sur les munitions d'armes de poing sans être exhaustif.
Cartouche broche 3K En 1836, l'armurier Casimir Lefaucheux déposait à Paris un brevet concernant un nouveau type de munition dans lequel, et pour la première fois, se trouvait réunis, balle poudre et amorçage. La mise à feu se faisait par l'action du chien sur une aiguille ou broche perpendiculaire à la douille qui venait écraser une capsule de fulminate sous l'action du chien. Cette invention fut largement utilisée par toutes les armées européennes et il est certain que ce type d'arme fut utilisé pendant la guerre de Sécession (1861-1865).
Cartouche annulaire 3K La première munition moderne, la percussion annulaire est due aussi, - cocorico - à l'armurier parisien Flobert qui commercialisait dès 1847 une cartouche composée d'une grosse balle sertie sur un court étui de cuivre mince et ne comportait aucune charge de poudre : seul le fulminate de mercure de l'amorce propulsait le projectile : cette munition saluée de " révolutionnaire " était destinée aux armes de " salon ".
Dès 1858, sur cette idée, MM. Smith et Wesson proposèrent un petit revolver de calibre .22' (5,6 mm) : l'étui contenait en plus de la poudre toujours mise à feu par du fulminate. Malheureusement, l'étui devant être suffisamment mince pour être écrasé par le percuteur, la munition ne pouvait dépasser une certaine pression.
Percu aiguille 3Ko Ce fut vers 1860, la (re)dévouverte de la percussion centrale qui permit l'augmentation des pressions. En effet, il existait sur les fusils une cartouche comprenant un étui en papier nitré qu'un percuteur à aiguille faisait détonner. Elle fut rapidement abandonnée à cause de sa fragilité.
Percu centrale 4Ko En 1866, les colonels Berdan aux E.U. et Boxer en G.B. aboutirent à un étui de cuivre épais dont l'amorce était placée dans un trou central du culot. Le problème était de loger dans un revolver cette munition. Rollin White, ancien de Colt avait breveté, dès 1856, un revolver dont les chambres du barillet traversaient celui-ci de part en part : la cartouche pouvait être introduite par l'arrière.
Le revolver et la munition moderne étaient nés.
Description
Une cartouche se compose de :
1) Une balle ;
2) Un étui contenant une charge de poudre et une amorce
Sur l'étui on remarque :
Le collet à l'avant ;
Le culot à l'arrière.
Ce culot est : Soit à gorge cartouche gorge Soit à bourrelet cartouche bourrelet
Qu'il soit à bourrelet ou à gorge, l'étui à percussion centrale porte matricé au centre de son culot et suivant le modèle :
- culot berdan 1) Une enclume et deux trous évents : système Berdan
ou
- culot boxer 2) Une enclume et un seul trou évent : Système Boxer
au fond du logement d'amorce.
Il faut, de plus, faire la différence entre munition pour Pistolet Automatique (PA) et revolver.
En règle générale, la différence essentielle entre les deux types de munitions réside dans la forme de l'étui.
Pour les revolvers, le culot à bourrelet (ou collerette) (Rim) est indispensable pour empêcher la cartouche de s'enfoncer trop profondément dans la chambre et fournir une prise à l'extraction collective.
Dans un automatique, soit le culot est doté d'un embryon de bourrelet (semi rim) ou en être totalement dépourvu (rimless) mais dans les deux cas il comportera une gorge pour que l'extracteur puisse faire son " travail ".
Terminologie : spécial, magnum, supermags, etc.
La recherche de la puissance d'arrêt fit que l'on abandonna les petits calibres.
Samuel Colt sortit son fameux Colt Frontier (en .45') en 1873. L'arme est primitive (simple action) mais fiable (on en fabrique encore ! ).
Il fallait trouver une arme et une munition légère possédant une bonne puissance d'arrêt.
Hugo Borchardt, naturalisé Américain, après avoir vu fonctionner la mitrailleuse Maxim, inventa le pistolet automatique (en fait " semi-automatique " car il ne peut tirer en rafale) et surtout la munition qui allait avec : la cartouche à gorge sans collerette de calibre 7,63, fabriquée par Loewe à Berlin. C'est un salarié de Loewe, Georg Luger qui transforma l'arme compliquée en une arme d'usage plus simple.
Aux E.U. le pistolet automatique avait du mal à trouver son marché et John Browning créa un .32' et sa munition qu'il fit fabriquer par la Fabrique Nationale d'armes de guerre de Liège dès 1900 (+ d'1 million d'exemplaires ! ). Mais la cartouche n'était pas assez puissante et les E.U. se montrèrent plus favorables dès que Browning, retourné à sa planche à dessin, sortit un pistolet à culasse calée de puissance plus élevée. Colt entreprit de fabriquer cette arme qui devint règlementaire en 1911 : le fameux Colt .45' Automatique.
Filiation 38
Avant l'adoption par l'armée américaine du .45' Automatic Colt Pistol (ACP), celle-ci avait essayé un revolver de calibre .38'. Devant son peu de puissance d'arrêt, elle l'abandonna et remit en service le bon vieux .45' simple action (guerre des Philippines 1901). Mais l'idée de ce calibre n'était pas mort...
En augmentant la longueur de l'étui, l'on passa du .38' au .38' Special.
En 1935, la 357 Magnum voyait le jour. En augmentant la longueur de 3,17 mm (1/8 de pouces) de l'étui du .38' Special (pour lui éviter de tenir dans une chambre de .38'), donc la pression, l'on multipliait l'énergie à la bouche par trois !
On peut donc tirer du .38 dans du .357 Magnum mais pas l'inverse : la pression engendrée ferait " sauter " la (les) chambre(s).
Puis récemment (1983), encore par augmentation de la longueur de l'étui de 7,62 mm de la .357 Magnum, la 357 Maximum vit le jour, avec de gros problèmes de fuites de gaz sur les revolver : on la réserve aux pistolets à un coup.
Les Supermags
Le tir à la cible métallique à longue distance a favorisé l'apparition de cartouches et de revolver de forte puissance.
La première munition concernée fut la cartouche .357' SuperMag utilisant un étui de .357' Max. allongé.
En prenant une cartouche de .375 Winchester (9,5 x 6X), en le réduisant à 40,9 mm, on obtint les cartouches de .357' SuperMag (9,1) et .375' Supermag (9,5).
Les revolver six coups, Dan Wesson, ayant des canons dévissables, des amateurs les remplacèrent par des tubes et des chambres de barillet allésés au .44' Magnum. La munition n'existant pas en l'état, ils prirent des étuis de .444' Marlin (11,3 mm x 55 R) qu'ils raccourcirent à 41 mm : cette cartouche amateur fut appelée .44' UltraMag. Elle fut reconnue par l'IHMSA (Association Internationale pour le tir aux silhouettes Métalliques avec des armes de poing) sous le nom de .445' SuperMag.
L'IHMSA proposa des étuis de cartouche que l'on avait pas besoin de tourner ni de raccourcir. Ces munitions ne sont pas serties en usine mais finie à la main par les tireurs pour les adapter à leurs revolvers !
En restant simple et synthétique la production courante peut se résumer.
Pistolets Automatiques
Europe (mm) Amérique (in)
6,35 Browning 25 ACP (Automatic Colt Pistol)
7,65 Browning 32 ACP
7,65 Parabellum 30 Lüger
7,62 Tokarev 30 Russian
7,63 Mauser 30 Mauser
9 court 380 Auto
9 Parabellum 9 mm Lüger
38 Super Auto
11,43 Colt 45 ACP
Revolvers
Europe (mm) Amérique (in)
32 Smith et Wesson
32 S&W long ou 32 Colt New Police
38 S&W ou 38 Colt N.P. ou 380 MK1
38 Special
357 Magnum
38/40 Winchester
41 Magnum
44 Special
44/40 Winchester
44 Remington Magnum
45 Auto Rim
45 Colt
Nous voyons que traversant l'Atlantique, dans les deux sens, les équivalences des munitions ne sont pas identiques mathématiquement : le 7,65 Browning devient le .32', les 7,65 Para, 7,62 Tokarev et 7,63 Mauser se réduisent au .30'. Suivant les fabriquants, les balles de ces cartouches varient entre .308' et .312' pour la 7,65 Browning, .308' et .310' pour la 7,65 Para etc. C'est pour cela que la tête me tournait lors du passage à la page calibre... !
Mais il y a un truc, " bien sûr " ! puisque chacun sait maintenant que le calibre est une donnée mathématique donc invariable...
Le " truc " réside dans la façon de calculer le dit calibre qui peut être effectué, nous l'avons vu,
Ou sur le diamètre réel de la balle,
Ou celui du canon à fond de rayure (USA),
Ou à la surface de celles-ci (Europe),
Parfois sur le plat d'une rayure et au fond de l'autre (donc à mi-rayure),
Et même sur le diamètre de la balle au sertissage... !
Exemple : le .223' US converti donne 5,66 mm or les Européens le dénomment 5,56.
Il ne reste qu'à arrondir au chiffre supérieur ou inférieur et le tour est joué (l'inventeur de la TVA et de l'Euro devait être un tireur ou un " hand-loader ") !
Mais pour tromper tout le monde, le .223' Remington (le 5,56 de notre Famas) est chargé avec une balle de .224', tout comme le :
225' Winchester
224' Weatherby
223 Rem(ington)
221' Fireball
220' Swift
219' Zipper
218' Bee
Les 222'Rem et Rem Mag.
Tableau de conversion
Nom Calibre en .in
9 mm Para de .354 à .356
9 mm court .355
38 Super Auto de .354 à .356
38 S&W de .354 à .360
38 Special de .355 à .359
357 Magnum de .356 à .358
38/40 Winchester de .400 à .401
41 Magnum .400
44/40 Winchester de .425 à .429
44 Special de .427 à .431
44 Remington Magnum de .428 à .431
45 Auto Rim(less) de .450 à .453
45 ACP de .450 à.453
45 Colt de .450 à .454
Bref, tout cela signifie qu'il ne faut pas " se prendre la tête ! " Une cartouche a un nom et il ne faut pas chercher une signification précise. Il faut par contre toujours lui donner, pour un type d'arme, le même nom pour que tout le monde comprenne de quoi on parle...
De toute façon, en cas de doute sur la munition à acheter chez notre armurier-préparateur préféré, lire les embossages qu'il y a toujours sur le côté du canon ou ammenez lui votre arme car la securité dépend de vous.
Marc Pandelé
PatdAngers- Membre actif
- Date d'inscription : 01/03/2017
Messages : 230
Age : 80
Re: Notions sur les munitions Armes de poing
Merci pour cet article très intéressant. Mais j'ai mal au crâne maintenant.
Mal au crâne ...
thomasda a écrit:Merci pour cet article très intéressant. Mais j'ai mal au crâne maintenant.
c'est vrai qu'hier c'était un Dimanche ...
PatdAngers- Membre actif
- Date d'inscription : 01/03/2017
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Age : 80
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