LEXIQUE du TIREUR
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PP79
thomasda
gaston83
Chris62
8 participants
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LEXIQUE du TIREUR
Le post de PP79 « Vos calibres » m’a fait penser que je pouvais moi aussi apporter d’autres informations pour les nouveaux tireurs.
J’ai donc réalisé un « LEXIQUE du TIREUR ».
J’ai volontairement omis de parler de tout ce qui concerne le rechargement, je n’ai pas suffisamment de connaissance sur le sujet et surtout je pense que ça mérite un sujet à part entière.
Il y en a d’ailleurs déjà un qui ne demande qu’à être complété : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Pour ne pas surcharger une liste déjà très longue, je n’ai pas non plus parlé des diverses abréviations pouvant être utilisées sur les forums de tir, ni des divers noms exotiques de tels ou tels accessoires. Ce sujet mérite aussi une page à part.
Merci à notre cher administrateur et à nos non moins aimables modérateurs de vérifier, corriger et compléter si besoin ce lexique et de le classer dans la rubrique de leur choix.
Afin de pouvoir insérer des photos, l’envoi se fera en plusieurs étapes. Merci de patienter jusqu’à la dernière lettre de l’alphabet.
AIDE A LA VISEE : Il s’agit d’accessoires adaptables sur certaines armes, remplaçant la hausse et le guidon et améliorant la visée. Il peut s’agir de point rouge, lunette de précision, laser, lampe. Certains sont réservés uniquement aux militaires et forces de l’ordre tel les lunettes de vision nocturne.
ÂME : Intérieur du canon. Il est rayé longitudinalement selon un pas approprié pour donner au projectile un effet de rotation afin de stabiliser et régulariser sa trajectoire.
AMORCE : Capsule amovible sertie au fond de l'étui d'une cartouche à percussion centrale contenant la matière inflammable au choc du percuteur pour mettre le feu à la poudre. Dans une percussion annulaire (ex : 22lr) la matière inflammable est logée dans le bourrelet au fond du culot de l'étui. Il y a 2 types d’amorces : BOXER utilisée le plus couramment et BERDAN surtout utilisée dans les munitions de guerre. La Boxer a un canal de transmission de flamme et la Berdan en a deux (la Berdan demande un outillage spécifique pour être enlevée).
Pour les armes à poudre noire les amorces sont différentes et s’appellent « capsule ».
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ANNONCE : C'est pouvoir dire où se situe l'impact sur la cible en fonction de l'analyse du tir au moment du départ du coup (position des organes de visée par rapport au visuel, qualité du lâcher,…).
ARME (Armé) : une arme est dite armée lorsqu’elle est prête à tirer. Une munition se trouve dans la chambre, les pièces mécaniques sont en position. Il ne manque que l’action du doigt du tireur sur la queue de détente pour faire partir le coup.
APPROVISIONNER ou ALIMENTER (une arme) : C’est le fait de remplir le magasin ou le chargeur d’une arme avec des cartouches mais il n’y a pas de munition dans la chambre.
ARME à REPETITION : Arme qui, après chaque coup tiré, est rechargée manuellement par introduction dans le canon d'une nouvelle cartouche prélevée dans un magasin ou chargeur et transportée à l'aide d'un mécanisme (carabine à verrou ou à levier sous garde, revolver).
ARME à UN COUP : Arme sans magasin qui est chargée avant chaque coup par introduction manuelle de la cartouche dans la chambre ou dans un logement prévu à cet effet à l'entrée du canon (essentiellement pistolet et carabine 22lr et certaines carabines de chasse).
ARME AUTOMATIQUE : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui peut, par une seule pression sur la queue de détente, lâcher une rafale de plusieurs coups (ex : fusil d’assaut, mitrailleuse). Ces armes sont interdites au tireur sportif.
ARME SEMI-AUTOMATIQUE : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui ne peut, par une seule pression sur la queue de détente, lâcher plus d'un seul coup (ex : pistolet, plateforme AR15, AR9).
ARME A CHARGEMENT PAR LA BOUCHE : Le projectile et la charge propulsive sont chargés dans le canon à partir de la bouche de celui-ci (arme à poudre noire).
ARRETOIR DE CULASSE et ARRETOIR DE GLISSIERE : C'est une pièce actionnée par une excroissance du transporteur du magasin ou du chargeur poussée par le ressort de celui-ci et qui vient bloquer la culasse en position ouverte lorsque le magasin ou le chargeur est vide.
On dit : Arrêtoir de culasse pour les armes à répétition comme les carabines à verrou.
Arrêtoir de glissière pour les armes automatiques ou semi-automatiques comme les pistolets.
BALLE : C'est le projectile d’un calibre inférieur à 20mm. Il est généralement en plomb. Il peut être chemisé de laiton ou de cuivre (s'il est propulsé à une vitesse initiale élevée). Son poids est le plus souvent cité en grains.
1 grain = 0,0648 gramme. 1 gramme = 15,432 grains.
(pour désigner la balle on dit souvent « ogive » mais c’est un terme inapproprié)
BALISTIQUE : La balistique vient du mot « Baliste », machine de guerre de l’Antiquité, c’est la science qui étudie le comportement d’un projectile depuis le canon jusqu’au terme de sa course.
BARETTE (ou relais de détente) : Pièce intermédiaire dans certaines armes de poing reliant la queue de détente à la gâchette (voir croquis « Départ du coup »).
BARILLET : Magasin cylindrique des revolvers qui tourne sur un axe parallèle au canon pour placer successivement les cartouches en position de percussion.
BASCULE : C’est la pièce d'un fusil à canon basculant, sur laquelle le canon pivote lorsqu'on l’ouvre (fusil de chasse, carabine à air comprimé) .
BIELLE DE PERCUSSION : Située dans la platine et munie d’un ressort, elle donne la force nécessaire au marteau (chien) pour frapper le percuteur (voir croquis « Départ du coup ».
BIELLETTE : Pièce située sous le canon de certains pistolets (Colt 1911, MAC 50, …) elle reçoit l’axe de l’arrêtoir de culasse.
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BLOC DE CULASSE : Voir GLISSIERE.
BOITE DE CULASSE : Pièce dans laquelle coulisse la culasse (généralement, le canon est fixé sur la boite de culasse et celle –ci sert aussi à assurer la liaison entre les différents mécanismes et la crosse).
BOSSETTE (système n’existant que sur certaines détentes, : Partie de la détente venant au contact de la boîte de culasse et destinées à produire une résistance indiquant au tireur l'imminence du départ du coup. Lorsque le tireur met le doigt sur la queue de détente il rattrape un léger jeu, c'est la première bossette, s'il appuie un peu plus il arrive sur un autre point dur, c'est la deuxième bossette, s'il continue le mouvement le coup part
BOUCHE : Orifice du canon par lequel sortent les balles.
BOURRELET : Renflement circulaire du culot de l'étui des cartouches. La dénomination des calibres des cartouches à bourrelet se terminent par la lettre R.
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BOUTON POUSSOIR DE CHARGEUR : Sert à éjecter le chargeur.
BUSC : Partie supérieure de la crosse des carabines et des poignées des revolvers ou pistolets.
BRETELLE : Accessoire utilisé en tir à la carabine dans certaines disciplines. Elle consolide efficacement le triangle arme / bras /avant-bras du tireur.
BRONZAGE : Oxydation artificielle et volontaire des surfaces métalliques sur une arme. Le bronzage protège l’arme de la rouille (mais une arme bronzée peut quand même rouiller : il convient de l’essuyer après avoir posé les mains dessus). Si le bronzage présente de légères traces de rouille, il suffit de passer de la laine d’acier fine (000) avec un produit dégrippant.
CACHE-ŒIL : Généralement translucide et en plastique pour avoir à éviter de fermer l’œil qui ne vise pas. Il peut être fixé sur la carabine, sur un bandeau ou sur les lunettes de tir.
CANON ou TUBE : Partie de l'arme qui guide la balle. Sa qualité confère à l'arme la majeure partie de sa précision. L’intérieur peut-être lisse (essentiellement les fusils de chasse à courte distance) ou rayé (pistolet, revolver, carabine tir longue distance).
CALE JOUE (busc, repose-joue, appui-joue) : Partie supérieure arrière de la crosse carabine qui vient en contact avec la joue.
CALE MAIN (repose-main, appui-main) : Accessoire utilisé en tir à la carabine. Fixé sous le fût, il évite à la main du tireur de changer de position.
CALE PAUME : partie basse de la crosse pistolet qui vient plaquer le dessous de la main (généralement réglable).
CALIBRE : En appellation européenne les calibres sont définis en millimètres. Exemple : un 7,65 (mm). En langage anglo-saxons ils sont définis en pouces ou inches. Un pouce ou inch = 25,4 mm. Exemple : un calibre 22 L.R. (en réalité 0,22 inch ou 22/100 èmes d'inch) correspond à un calibre de 5,5 mm (exactement 5,58 mm), un 45 à 11,43 mm, etc.
CAPSULE : amorce simple pour les armes à percussion qui se place sur la cheminée et qui va recevoir le choc du chien (pistolet et fusil à poudre noire).
CARCASSE : Partie usinée qui supporte le canon et l'ensemble des pièces constitutives de l'arme.
CARABINE : C’est une arme à feu avec crosse, à canon court ou long et dont l'intérieur du canon (l’âme) présente des rayures hélicoïdales.
CARTOUCHE : Ensemble comportant l'étui (ou douille), l'amorce, la poudre et le projectile (balle).
CATEGORIE : En Europe les armes sont classées pour l’acquisition et la détention en catégories.
A = Matériel de guerre, interdit aux tireurs sportifs.
B, C et D = Accessibles aux tireurs sportifs.
CHAMBRE : - Partie du canon du pistolet ou de la carabine où se loge la cartouche.
- Alvéole du barillet des revolvers recevant la cartouche.
CHAMBRER (ou charger) : Fait d’introduire une cartouche dans la chambre. A ce stade le coup peut partir sur simple action sur la queue de détente sauf si la sûreté est mise.
CHARGEUR (ou boîtier chargeur) : Boîtier amovible contenant les cartouches. Il est généralement composé d'un corps, d'un ressort, d'une planchette élévatrice (ou transporteur) et d'un fond.
CHARGER : Voir Chambrer.
CHARGETTE : Accessoire se fixant sur un chargeur et aidant au remplissage de celui-ci.
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CHEMINEE : Pièce sur les armes à percussion à poudre noire destinée à recevoir la capsule. L'écrasement de la capsule entre le chien et la partie supérieure de la cheminée produit un jet de flamme qui se propage jusqu'à la charge principale (par le canal de la cheminée qui est creux). La cheminée se visse sur la masselotte du canon de façon à permettre son remplacement en cas de détérioration (tir "à sec" sans capsule par exemple...).
CHIEN (voir marteau de percussion) : Il est en général apparent sur les revolvers et comprend souvent le percuteur. Il est également apparent sur beaucoup de pistolets (ex : Colt 45) ou carabines (ex : Winchester). Voir croquis « Départ du coup ».
Les armes sans chien apparent sont en principe dites « hammerless ».
CLAVETTE D’ASSEMBLAGE : Pièce amovible servant à réunir plusieurs pièces d'un mécanisme.
CLIQUER : Déplacer la hausse pour régler le tir. Les vis de hausse comportent des " clics ", d'où l'expression usuelle des tireurs " cliquer ".
Nota : Il faut déplacer la hausse dans le sens où on veut déplacer le tir.
CORDON : Petit liseré séparant les zones de valeur des points sur la cible.
CRAN DE MIRE :Encoche dans la hausse déterminant avec le guidon la ligne de visée.
CROCHET DE CHARGEUR : Pièce servant à maintenir le chargeur en position de tir dans la boîte de culasse.
CROSSE : Partie de l'arme permettant sa préhension.
CULASSE : Pièce fixe (sur certaines armes anciennes) ou mobile de l'arme, avec ou sans verrou, qui comporte le percuteur et l'extracteur. Elle est destinée à assurer l'obturation de la partie arrière du canon. Sur un pistolet la culasse se trouve dans la glissière.
Dans son mouvement arrière engendré par la poussée des gaz ou la manipulation du tireur, la culasse extrait la cartouche ou l'étui vide et réarme le percuteur ou le chien. Dans son mouvement avant, provoqué par le ressort récupérateur ou la manipulation du tireur, elle prélève un nouveau projectile dans le chargeur ou le magasin et l'introduit dans la chambre.
1/ Cuvette de tir avec percuteur en saillie. 2/ Tenon de verrouillage. 3/ Levier d’armement avec sa boule.
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CURSEUR DE HAUSSE : Pièce mobile coulissante sur une réglette graduée de certaines armes permettant de régler la hausse à la distance de tir souhaitée.
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CUVETTE DE TIR : Partie creuse de la culasse où vient se positionner le culot de la cartouche. La cuvette de tir comporte soit un trou pour le passage du percuteur soit le percuteur qui fait saillie (cas de certaines armes à culasse non calée), ainsi qu'une échancrure pour le passage de l'extracteur et une pour le passage de l'éjecteur.
Photo : En haut à droite on voit l’extracteur, à gauche l’éjecteur et au centre le passage pour le percuteur.
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DEPART DU COUP (pistolet) : Une cartouche est introduite dans la chambre et le marteau (chien) est à l’armé (tiré en arrière). Le doigt du tireur presse la queue de détente ce qui a pour effet de déplacer la gâchette. En pivotant la gâchette libère le marteau, ce dernier est projeté en avant par la force de la bielle de percussion et de son ressort. Le marteau frappe le percuteur qui a son tour frappe l’amorce de la cartouche.
Système du PA MAC 50 : 1/ Queue de détente 2/ Barrette ou relais de détente (n’est pas systématique) 3/ Gâchette 4/ Bielle et ressort de percussion 5/ Marteau (chien)
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DÉTENTE : Voir QUEUE DE DETENTE.
DIRECTEUR DE TIR : C’est la personne responsable de la séance de tir, soit un moniteur de tir ou un membre du bureau du club. Ces commandements doivent être respectés à la lettre.
DIOPTRE : C’est un élément arrière d'un système de visée d'arme (au lieu d’une hausse). Ce système est principalement utilisé pour le tir sportif.
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DOIGT ELEVATEUR : Pièce métallique actionnée par pression sur le chien, dans un revolver simple action, ou sur la détente, dans le cas d'un revolver double action, qui met le barillet en rotation jusqu'à aligner la chambre suivante en face du canon.
DOUBLE ACTION (DA) : Une pression du doigt sur la queue de détente arme le chien puis le libère. Voir le terme « Simple action ». La pression à exercer en double action est beaucoup plus importante qu’en simple action.
DRAPEAU DE SECURITE (ou témoin de chambre vide) : Est utilisé lors des séances de tir pour montrer clairement l'absence de munition dans la chambre, indiquant que l'arme est donc en sécurité. Cela permet aux tireurs de pouvoir se rendre aux cibles relever leurs résultats en toute sécurité.
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J’ai donc réalisé un « LEXIQUE du TIREUR ».
J’ai volontairement omis de parler de tout ce qui concerne le rechargement, je n’ai pas suffisamment de connaissance sur le sujet et surtout je pense que ça mérite un sujet à part entière.
Il y en a d’ailleurs déjà un qui ne demande qu’à être complété : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Pour ne pas surcharger une liste déjà très longue, je n’ai pas non plus parlé des diverses abréviations pouvant être utilisées sur les forums de tir, ni des divers noms exotiques de tels ou tels accessoires. Ce sujet mérite aussi une page à part.
Merci à notre cher administrateur et à nos non moins aimables modérateurs de vérifier, corriger et compléter si besoin ce lexique et de le classer dans la rubrique de leur choix.
Afin de pouvoir insérer des photos, l’envoi se fera en plusieurs étapes. Merci de patienter jusqu’à la dernière lettre de l’alphabet.
Lexique du tireur :
AIDE A LA VISEE : Il s’agit d’accessoires adaptables sur certaines armes, remplaçant la hausse et le guidon et améliorant la visée. Il peut s’agir de point rouge, lunette de précision, laser, lampe. Certains sont réservés uniquement aux militaires et forces de l’ordre tel les lunettes de vision nocturne.
ÂME : Intérieur du canon. Il est rayé longitudinalement selon un pas approprié pour donner au projectile un effet de rotation afin de stabiliser et régulariser sa trajectoire.
AMORCE : Capsule amovible sertie au fond de l'étui d'une cartouche à percussion centrale contenant la matière inflammable au choc du percuteur pour mettre le feu à la poudre. Dans une percussion annulaire (ex : 22lr) la matière inflammable est logée dans le bourrelet au fond du culot de l'étui. Il y a 2 types d’amorces : BOXER utilisée le plus couramment et BERDAN surtout utilisée dans les munitions de guerre. La Boxer a un canal de transmission de flamme et la Berdan en a deux (la Berdan demande un outillage spécifique pour être enlevée).
Pour les armes à poudre noire les amorces sont différentes et s’appellent « capsule ».
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ANNONCE : C'est pouvoir dire où se situe l'impact sur la cible en fonction de l'analyse du tir au moment du départ du coup (position des organes de visée par rapport au visuel, qualité du lâcher,…).
ARME (Armé) : une arme est dite armée lorsqu’elle est prête à tirer. Une munition se trouve dans la chambre, les pièces mécaniques sont en position. Il ne manque que l’action du doigt du tireur sur la queue de détente pour faire partir le coup.
APPROVISIONNER ou ALIMENTER (une arme) : C’est le fait de remplir le magasin ou le chargeur d’une arme avec des cartouches mais il n’y a pas de munition dans la chambre.
ARME à REPETITION : Arme qui, après chaque coup tiré, est rechargée manuellement par introduction dans le canon d'une nouvelle cartouche prélevée dans un magasin ou chargeur et transportée à l'aide d'un mécanisme (carabine à verrou ou à levier sous garde, revolver).
ARME à UN COUP : Arme sans magasin qui est chargée avant chaque coup par introduction manuelle de la cartouche dans la chambre ou dans un logement prévu à cet effet à l'entrée du canon (essentiellement pistolet et carabine 22lr et certaines carabines de chasse).
ARME AUTOMATIQUE : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui peut, par une seule pression sur la queue de détente, lâcher une rafale de plusieurs coups (ex : fusil d’assaut, mitrailleuse). Ces armes sont interdites au tireur sportif.
ARME SEMI-AUTOMATIQUE : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui ne peut, par une seule pression sur la queue de détente, lâcher plus d'un seul coup (ex : pistolet, plateforme AR15, AR9).
ARME A CHARGEMENT PAR LA BOUCHE : Le projectile et la charge propulsive sont chargés dans le canon à partir de la bouche de celui-ci (arme à poudre noire).
ARRETOIR DE CULASSE et ARRETOIR DE GLISSIERE : C'est une pièce actionnée par une excroissance du transporteur du magasin ou du chargeur poussée par le ressort de celui-ci et qui vient bloquer la culasse en position ouverte lorsque le magasin ou le chargeur est vide.
On dit : Arrêtoir de culasse pour les armes à répétition comme les carabines à verrou.
Arrêtoir de glissière pour les armes automatiques ou semi-automatiques comme les pistolets.
BALLE : C'est le projectile d’un calibre inférieur à 20mm. Il est généralement en plomb. Il peut être chemisé de laiton ou de cuivre (s'il est propulsé à une vitesse initiale élevée). Son poids est le plus souvent cité en grains.
1 grain = 0,0648 gramme. 1 gramme = 15,432 grains.
(pour désigner la balle on dit souvent « ogive » mais c’est un terme inapproprié)
BALISTIQUE : La balistique vient du mot « Baliste », machine de guerre de l’Antiquité, c’est la science qui étudie le comportement d’un projectile depuis le canon jusqu’au terme de sa course.
BARETTE (ou relais de détente) : Pièce intermédiaire dans certaines armes de poing reliant la queue de détente à la gâchette (voir croquis « Départ du coup »).
BARILLET : Magasin cylindrique des revolvers qui tourne sur un axe parallèle au canon pour placer successivement les cartouches en position de percussion.
BASCULE : C’est la pièce d'un fusil à canon basculant, sur laquelle le canon pivote lorsqu'on l’ouvre (fusil de chasse, carabine à air comprimé) .
BIELLE DE PERCUSSION : Située dans la platine et munie d’un ressort, elle donne la force nécessaire au marteau (chien) pour frapper le percuteur (voir croquis « Départ du coup ».
BIELLETTE : Pièce située sous le canon de certains pistolets (Colt 1911, MAC 50, …) elle reçoit l’axe de l’arrêtoir de culasse.
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BLOC DE CULASSE : Voir GLISSIERE.
BOITE DE CULASSE : Pièce dans laquelle coulisse la culasse (généralement, le canon est fixé sur la boite de culasse et celle –ci sert aussi à assurer la liaison entre les différents mécanismes et la crosse).
BOSSETTE (système n’existant que sur certaines détentes, : Partie de la détente venant au contact de la boîte de culasse et destinées à produire une résistance indiquant au tireur l'imminence du départ du coup. Lorsque le tireur met le doigt sur la queue de détente il rattrape un léger jeu, c'est la première bossette, s'il appuie un peu plus il arrive sur un autre point dur, c'est la deuxième bossette, s'il continue le mouvement le coup part
BOUCHE : Orifice du canon par lequel sortent les balles.
BOURRELET : Renflement circulaire du culot de l'étui des cartouches. La dénomination des calibres des cartouches à bourrelet se terminent par la lettre R.
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BOUTON POUSSOIR DE CHARGEUR : Sert à éjecter le chargeur.
BUSC : Partie supérieure de la crosse des carabines et des poignées des revolvers ou pistolets.
BRETELLE : Accessoire utilisé en tir à la carabine dans certaines disciplines. Elle consolide efficacement le triangle arme / bras /avant-bras du tireur.
BRONZAGE : Oxydation artificielle et volontaire des surfaces métalliques sur une arme. Le bronzage protège l’arme de la rouille (mais une arme bronzée peut quand même rouiller : il convient de l’essuyer après avoir posé les mains dessus). Si le bronzage présente de légères traces de rouille, il suffit de passer de la laine d’acier fine (000) avec un produit dégrippant.
CACHE-ŒIL : Généralement translucide et en plastique pour avoir à éviter de fermer l’œil qui ne vise pas. Il peut être fixé sur la carabine, sur un bandeau ou sur les lunettes de tir.
CANON ou TUBE : Partie de l'arme qui guide la balle. Sa qualité confère à l'arme la majeure partie de sa précision. L’intérieur peut-être lisse (essentiellement les fusils de chasse à courte distance) ou rayé (pistolet, revolver, carabine tir longue distance).
CALE JOUE (busc, repose-joue, appui-joue) : Partie supérieure arrière de la crosse carabine qui vient en contact avec la joue.
CALE MAIN (repose-main, appui-main) : Accessoire utilisé en tir à la carabine. Fixé sous le fût, il évite à la main du tireur de changer de position.
CALE PAUME : partie basse de la crosse pistolet qui vient plaquer le dessous de la main (généralement réglable).
CALIBRE : En appellation européenne les calibres sont définis en millimètres. Exemple : un 7,65 (mm). En langage anglo-saxons ils sont définis en pouces ou inches. Un pouce ou inch = 25,4 mm. Exemple : un calibre 22 L.R. (en réalité 0,22 inch ou 22/100 èmes d'inch) correspond à un calibre de 5,5 mm (exactement 5,58 mm), un 45 à 11,43 mm, etc.
CAPSULE : amorce simple pour les armes à percussion qui se place sur la cheminée et qui va recevoir le choc du chien (pistolet et fusil à poudre noire).
CARCASSE : Partie usinée qui supporte le canon et l'ensemble des pièces constitutives de l'arme.
CARABINE : C’est une arme à feu avec crosse, à canon court ou long et dont l'intérieur du canon (l’âme) présente des rayures hélicoïdales.
CARTOUCHE : Ensemble comportant l'étui (ou douille), l'amorce, la poudre et le projectile (balle).
CATEGORIE : En Europe les armes sont classées pour l’acquisition et la détention en catégories.
A = Matériel de guerre, interdit aux tireurs sportifs.
B, C et D = Accessibles aux tireurs sportifs.
CHAMBRE : - Partie du canon du pistolet ou de la carabine où se loge la cartouche.
- Alvéole du barillet des revolvers recevant la cartouche.
CHAMBRER (ou charger) : Fait d’introduire une cartouche dans la chambre. A ce stade le coup peut partir sur simple action sur la queue de détente sauf si la sûreté est mise.
CHARGEUR (ou boîtier chargeur) : Boîtier amovible contenant les cartouches. Il est généralement composé d'un corps, d'un ressort, d'une planchette élévatrice (ou transporteur) et d'un fond.
CHARGER : Voir Chambrer.
CHARGETTE : Accessoire se fixant sur un chargeur et aidant au remplissage de celui-ci.
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CHEMINEE : Pièce sur les armes à percussion à poudre noire destinée à recevoir la capsule. L'écrasement de la capsule entre le chien et la partie supérieure de la cheminée produit un jet de flamme qui se propage jusqu'à la charge principale (par le canal de la cheminée qui est creux). La cheminée se visse sur la masselotte du canon de façon à permettre son remplacement en cas de détérioration (tir "à sec" sans capsule par exemple...).
CHIEN (voir marteau de percussion) : Il est en général apparent sur les revolvers et comprend souvent le percuteur. Il est également apparent sur beaucoup de pistolets (ex : Colt 45) ou carabines (ex : Winchester). Voir croquis « Départ du coup ».
Les armes sans chien apparent sont en principe dites « hammerless ».
CLAVETTE D’ASSEMBLAGE : Pièce amovible servant à réunir plusieurs pièces d'un mécanisme.
CLIQUER : Déplacer la hausse pour régler le tir. Les vis de hausse comportent des " clics ", d'où l'expression usuelle des tireurs " cliquer ".
Nota : Il faut déplacer la hausse dans le sens où on veut déplacer le tir.
CORDON : Petit liseré séparant les zones de valeur des points sur la cible.
CRAN DE MIRE :Encoche dans la hausse déterminant avec le guidon la ligne de visée.
CROCHET DE CHARGEUR : Pièce servant à maintenir le chargeur en position de tir dans la boîte de culasse.
CROSSE : Partie de l'arme permettant sa préhension.
CULASSE : Pièce fixe (sur certaines armes anciennes) ou mobile de l'arme, avec ou sans verrou, qui comporte le percuteur et l'extracteur. Elle est destinée à assurer l'obturation de la partie arrière du canon. Sur un pistolet la culasse se trouve dans la glissière.
Dans son mouvement arrière engendré par la poussée des gaz ou la manipulation du tireur, la culasse extrait la cartouche ou l'étui vide et réarme le percuteur ou le chien. Dans son mouvement avant, provoqué par le ressort récupérateur ou la manipulation du tireur, elle prélève un nouveau projectile dans le chargeur ou le magasin et l'introduit dans la chambre.
1/ Cuvette de tir avec percuteur en saillie. 2/ Tenon de verrouillage. 3/ Levier d’armement avec sa boule.
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CURSEUR DE HAUSSE : Pièce mobile coulissante sur une réglette graduée de certaines armes permettant de régler la hausse à la distance de tir souhaitée.
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CUVETTE DE TIR : Partie creuse de la culasse où vient se positionner le culot de la cartouche. La cuvette de tir comporte soit un trou pour le passage du percuteur soit le percuteur qui fait saillie (cas de certaines armes à culasse non calée), ainsi qu'une échancrure pour le passage de l'extracteur et une pour le passage de l'éjecteur.
Photo : En haut à droite on voit l’extracteur, à gauche l’éjecteur et au centre le passage pour le percuteur.
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DEPART DU COUP (pistolet) : Une cartouche est introduite dans la chambre et le marteau (chien) est à l’armé (tiré en arrière). Le doigt du tireur presse la queue de détente ce qui a pour effet de déplacer la gâchette. En pivotant la gâchette libère le marteau, ce dernier est projeté en avant par la force de la bielle de percussion et de son ressort. Le marteau frappe le percuteur qui a son tour frappe l’amorce de la cartouche.
Système du PA MAC 50 : 1/ Queue de détente 2/ Barrette ou relais de détente (n’est pas systématique) 3/ Gâchette 4/ Bielle et ressort de percussion 5/ Marteau (chien)
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DÉTENTE : Voir QUEUE DE DETENTE.
DIRECTEUR DE TIR : C’est la personne responsable de la séance de tir, soit un moniteur de tir ou un membre du bureau du club. Ces commandements doivent être respectés à la lettre.
DIOPTRE : C’est un élément arrière d'un système de visée d'arme (au lieu d’une hausse). Ce système est principalement utilisé pour le tir sportif.
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DOIGT ELEVATEUR : Pièce métallique actionnée par pression sur le chien, dans un revolver simple action, ou sur la détente, dans le cas d'un revolver double action, qui met le barillet en rotation jusqu'à aligner la chambre suivante en face du canon.
DOUBLE ACTION (DA) : Une pression du doigt sur la queue de détente arme le chien puis le libère. Voir le terme « Simple action ». La pression à exercer en double action est beaucoup plus importante qu’en simple action.
DRAPEAU DE SECURITE (ou témoin de chambre vide) : Est utilisé lors des séances de tir pour montrer clairement l'absence de munition dans la chambre, indiquant que l'arme est donc en sécurité. Cela permet aux tireurs de pouvoir se rendre aux cibles relever leurs résultats en toute sécurité.
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Re: LEXIQUE du TIREUR
ECOUVILLON : Accessoire de nettoyage se fixant au bout d'une baguette. Ecouvillon en laiton pour le "décrassage" du canon et en nylon pour huiler.
EJECTEUR : Pièce située au niveau de la cuvette de tir de la culasse et permettant d’éjecter une cartouche ou la douille vide après le tir (voir photo cuvette de tir).
ELEVATEUR (ou PLANCHETTE ELEVATRICE : Pièce située sur le dessus du chargeur ou du magasin d'une arme à feu et poussée par le ressort élévateur. Elle sert à amener les cartouches vers les lèvres de distibution.
EMBASE : Pièce métallique en une ou deux parties qui se visse ou se soude sur la carcasse d’une arme (elle peut également être usinée dans la masse) afin de recevoir un montage ou directement des colliers. Maintenant on parle plus d’embase Weaver ou de rail Picattini.
EMPRUNT DE GAZ : Principe de fonctionnement qui consiste à utiliser une partie des gaz brûlés au départ du coup comme agent moteur d'une arme automatique, ou semi-automatique pour déplacer l’ensemble mobile et réarmer l’arme.
ENSEMBLE MOBILE (également appelé Pièces de manoeuvre) : Pièces mobiles de l'arme comprenant la culasse et l'ensemble des pièces qui l'accompagne (pièce de manoeuvre, piston, percuteur...) pendant tout ou partie du mouvement.
EPAULE (épaulé) : Action qui consiste pour un carabinier à placer la plaque de couche de son arme contre son épaule pour commencer sa mise en position et l'action de viser - tirer.
ETUI ou DOUILLE : Partie de la cartouche, généralement en laiton, qui reçoit l'amorce et la poudre et sur laquelle on vient sertir la balle.
EVENT (ou trou d’évent) : Trou pratiqué à l’intérieur d’un canon permettant de dériver une partie des gaz de combustion afin d'assurer le déverrouillage de l'ensemble mobile.
EXTRACTEUR : Il s’agit d’une griffe située au niveau de la cuvette de tir de la culasse et qui accroche la gorge ou le bourrelet de l'étui et permet de l'extraire de la chambre. Ensuite l’éjecteur évacue la douille hors de l’arme (voir photo cuvette de tir).
Dans un revolver il s’agit de la partie centrale du barillet qui éjecte toutes les douilles en même temps.
FENETRE D’EJECTION : Ouverture dans la boîte de culasse permettant l’expulsion des étuis.
FERMETURE : Action de mettre en contact la culasse avec la face arrière du canon.
FLÈCHE : Hauteur maximum de la courbe atteinte par la balle sur sa trajectoire.
FREIN DE BOUCHE : Système placé à la bouche du canon pour canaliser la sortie des gaz et diminuer le recul.
FÛT : Partie inférieure de la crosse en avant du pontet.
FUSIL : C’est une arme à feu avec crosse d’épaule et à canon long.
Nota : La différenciation « fusil » / « carabine » a tendance à se perdre ou à varier. Autrefois on appelait fusil des armes à canon long surtout destinés à la guerre. Chaque corps avait son modèle, celui d’infanterie étant le plus long. Les carabines étaient plutôt des fusils avec un canon plus court et des calibres autres que ceux de guerre.
GACHETTE : Pièce immobilisant la masse percutante et dont l'effacement, commandé par la détente, permet le départ du coup (voir croquis « Départ du coup ».
GLISSIERE : Partie supérieure d’un pistolet, elle couvre la chambre, les pièces mécaniques (culasse/percuteur) qui déclenchent le tir et celles qui gèrent les déplacements des munitions dans l'arme. Elle couvre tout ou une partie du canon selon les modèles.
GONG : Cible en métal (simple tôle ou acier blindé selon les calibres utilisés) pouvant être fixe, pivotant ou basculant.
GROUPEMENT : Le groupement correspond à un nombre d'impacts situés dans la même zone sur une cible.
GUIDON : C'est le deuxième élément de la visée, situé à l'extrémité du canon, au dessus de la bouche. Le plus souvent fixe, il est parfois réglable latéralement, voir interchangeable. En général il est en métal, de plus en plus en fibre optique sur les armes modernes et parfois juste en plastique.
HAUSSE : C’est l’organe de visée le plus proche de l'œil. Elle est peut être taillée dans la masse et alors elle est fixe ou rapportée et réglable latéralement et éventuellement aussi en hauteur. Le plus souvent en métal, parfois en plastique ou autre matière synthétique.
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INDICATEUR DE CHARGEMENT : Pièce de la glissière de certaines armes de poing faisant saillie dès qu'une cartouche est chambrée.
Sur Glock 26 et Sur MAC 50
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INTRODUCTION : Action d’introduire une cartouche dans la chambre.
IMPACT : Trou effectué par le projectile dans la cible en carton ou bruit sur une cible métallique.
IRIS : Système se fixant sur la hausse. Il permet de régler le diamètre de l'ouverture et de positionner des écrans de couleur (filtres).
LACHER : Action du doigt sur la queue de détente qui a pour but de provoquer le déclenchement du mécanisme de départ du coup.
LAME CHARGEUR : lame métallique regroupant le plus souvent 5 à 10 cartouches permettant d'accélérer le remplissage du magasin ou d'un chargeur de l'arme.
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LEVIER D’ARMEMENT : Levier qui sert à actionner la culasse (voir photo « Culasse ».
LIGNE DE MIRE : Droite allant du centre de la hausse au milieu du guidon.
LIGNE DE VISÉE : Droite théorique allant de l'œil du tireur au point visé en passant par les instruments de visée.
LONG FEU : Lors de la percussion (départ théorique du coup) rien ne se passe. On entend rien ou juste clic.
Il faut garder l’arme dans la direction de la cible pendant une trentaine de secondes en conservant le doigt le long de la glissière. (30 secondes est le temps de sécurité durant lequel la réaction chimique de l’amorce pourrait encore faire partir le coup).
Puis seulement après, il faut décharger l’arme toujours en restant dans une direction non dangereuse, retirer la cartouche « défectueuse », vérifier l’état du canon (vide, pas de résidus), vérifier l’état général de l’arme, de la culasse (morceau de métal, pièce cassée).
Vérifier la cartouche : Si elle est percutée elle est très certainement défectueuse. Si elle n’est pas percutée c’est sûrement un problème de l’arme.
Nota : Si cartouche défectueuse s’en débarrasser selon les directives de son club.
LONGUESSE : Partie inférieure de la monture en avant du pontet (synonyme : fût)
LUNETTE ou LONGUE VUE : Optique grossissante ou télescope qui permet de voir ses impacts en cible depuis le pas de tir. Il est important qu'elle soit lumineuse afin de bien
voir sans fatiguer l'œil. Plus la surface de la lentille frontale est importante et plus la lunette est lumineuse. La luminosité est un meilleur critère de qualité que le grossissement.
LUNETTE DE VISÉE (aide à la visée) : Accessoire de visée pouvant être monté
sur une arme et ayant un grossissement fixe ou variable. Il existe des modèles pour arme longue et d’autres pour arme de poing.
MAGASIN : Partie intégrante d’une arme contenant les cartouches (à l’inverse du chargeur qui est amovible). Les cartouches sont empilées les unes sur les autres.
Ex : Partie inférieure du boîtier de culasse de fusil de guerre (MAS 36, MAUSER K98) ou barillet de revolver.
Il existe des magasins tubulaires (carabine à levier sous garde). Les cartouches sont stockées les unes derrière les autres (elles ne doivent donc pas être de forme pointue).
MAGNUM : Appellation de certaines cartouches à charge de poudre renforcée. Afin de compenser l'excès de pression le culot de la cartouche est souvent renforcé ce qui permet de la reconnaître.
MAIN MORTE: La main qui ne tient pas la crosse d’une arme de poing ou qui n’est pas utilisée dans le mécanisme de déclenchement sur une arme longue.
MANETTE DE SURETE (ou pédale de sûreté) : Pièce débrayant le dispositif de sûreté lorsque le tireur empoigne la poignée de son arme. L'arme se remet automatiquement à la sûreté lorsque le tireur abandonne la pédale (ex : Colt 1911).
MARTEAU DE PERCUSSION (ou masse percutante) : C’est la pièce qui vient frapper le percuteur pour que celui-ci percute l’amorce.
Généralement le marteau est appelé « marteau » lorsqu’il n’est pas visible et (ou) ne comporte pas de percuteur.
Il est appelé « chien » lorsqu’il est apparent et comporte le percuteur.
MATRICULE : Numéro d'identification attribué à vie à une arme. Il sert de référence pour tout types de contrôles (fabrication, date de fabrication, comptabilité, réforme) et se situe en général sur la carcasse. Le matricule peut apparaître dans sa totalité sur d'autres pièces de l'arme ou être abrégé (derniers chiffres). Sur les armes militaires il est en principe précédé d'une ou plusieurs lettres permettant d'identifier le fabricant et le lieu de fabrication.
MECANISME : Ensemble des pièces de l'arme entrant en mouvement afin que la cartouche soit chargée, verrouillée, tirée et éjectée.
MISE EN SECURITE (DE l’ARME) : C’est l’action du tireur pour rendre l’arme inoffensive.
Ex. pistolet : Enlever le chargeur, mettre la culasse en arrière si elle n’y est pas déjà, vérifier que la chambre est vide et y mettre un drapeau de sécurité, poser l’arme et le chargeur).
MODERATEUR DE SON (silencieux) : Dispositif qui permet de réduire le bruit et le flash lumineux produit lorsqu'un coup est tiré. Il augmente le confort d'utilisation en milieu clos. Fonctionne surtout avec des cartouches subsoniques.
MONTURE : Ensemble des parties en bois ou en plastique ou autre matière d'une arme d'épaule. La monture peut comprendre une crosse, un fût et/ou un garde-main.
MOUCHE : C’est la plus petite zone au centre de la cible. Sur une C50 (cible 50m) c’est le plus petit cercle du 10.
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MUNITION : Voir Cartouche.
OEILLETON : Petit trou circulaire du dioptre ou percé dans une partie d’une hausse et servant, comme un cran de mire, à prendre la visée.
OREILLES : Situées de chaque côté du guidon, elles servent à le protéger des chocs.
ORGANES DE VISEE : Ensemble des dispositifs destinés à prendre la visée sur une arme (hausse, guidon, lunette de tir, point rouge, etc...)
PARALLAXE : La parallaxe est l'impact d'un changement d'incidence d'observation, c'est-à-dire l’effet du changement de position de l'observateur sur l'observation d'un objet.
Le problème se pose avec les lunettes de précision où il faut bien faire attention de garder son œil dans l’axe optique de la lunette (bien au centre). Un placement de l’oeil trop haut ou bas ou plus à gauche ou à droite entre chaque coup engendre des écarts d’impacts en cible.
PAS : Ou « pas de rayures » dans les armes à canons rayés c’est la distance parcourue nécessaire au projectile pour effectuer un tour complet.
PAS DE TIR : Emplacement organisé face aux cibles comprenant l'ensemble des postes de tir.
PEDALE DE SURETE : pièce débrayant un dispositif de sécurité lorsqu'on appuie dessus, souvent positionnée sur la poignée (Colt 1911).
PERCUTEUR : Pièce qui frappe l’amorce pour faire partir le coup. Presque toujours solidaire du chien sur le revolver, il est intégré à la culasse sur le pistolet et la carabine.
PHOSPHATATION : C’est un traitement de surface du métal par apport d'une pellicule très fine renforçant sa résistance à la corrosion. C’est ce qui donne la couleur noire / noire bleue à nos armes.
PISTOLET : Arme de poing à un coup ne comportant pas de magasin. Il est nécessaire de recharger le canon manuellement à chaque fois.
PISTOLET AUTOMATIQUE (PA) : Arme de poing comportant un magasin et fonctionnant en mode semi-automatique. Ils devraient logiquement s'appeler PSA (pistolet semi-automatique) mais par convention on a gardé le terme pistolet automatique.
PLACEMENT : Positionnement du tireur sur le pas de tir par rapport à sa cible.
PLANCHE OU PLANCHETTE DE HAUSSE : Plaque métallique comportant le cran de mire ou l'oeilleton et portant des graduations sur sa face supérieure. Un axe à sa partie avant et un curseur permettent le réglage de la hausse à la distance de tir souhaitée (voir photo « Curseur de hausse ».
PLAQUE DE COUCHE : Partie arrière fixe ou mobile de la crosse des carabines et fusils qui se place contre l'épaule.
Si réglable, elle permet au tireur de s'adapter aux différentes positions debout, genou, couché, ainsi que d'offrir un placement en bonne position par rapport à la hauteur de sa cible.
PLAQUETTE DE CROSSE : Petite plaque en bois, plastique ou autre matière, positionnée de part et d'autre de la carcasse d'une arme de poing pour en constituer la poignée.
PLATINE : Support sur lequel viennent se fixer les mécanismes de mise à feu de certaines armes. Par extension le terme s’applique à l’ensemble mécanique assurant la percussion (support, marteau, gâchette, bielle/ressort de percussion, rotule ou tourillon). Il en existe de nombreuses variantes les plus usitées pour les tireurs sportifs sont celles à simple et double action.
Platine arme ancienne à silex et platine pistolet MAC 50.
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POIDS DE DETENTE (ou poids de départ) : Désigne la force qu’il faut exercer sur la queue de détente pour faire partir le projectile. Il se mesure en centaines de grammes ou en kilogrammes. Il est réglable sur certaines armes.
POIGNÉE PISTOLET : Partie de la crosse adjacente au pontet permettant la prise en main.
POINT ROUGE (ou viseur point rouge ou viseur red dot) : est un viseur holographique pour armes à feu. Le viseur projette un point lumineux (ou réticule) sur une lentille devant l'œil du tireur, ce qui le dispense d’avoir à aligner les organes de visée de l'arme, permettant ainsi une visée plus rapide, et de garder ses 2 yeux ouverts. De plus, contrairement au pointeur laser, le point rouge n'est pas projeté sur la cible, ce qui le rend bien plus discret.
POINTEUR LASER : Pour les armes légères, un pointeur laser ou désignateur laser est une source laser servant à illuminer une cible afin de faciliter la visée (arme légère).
PONTET : Pièce en arceau protégeant la queue de détente d'un accrochage intempestif, d'un choc, d'un déplacement, etc. Certaines armes anciennes n’ont pas de pontet.
PORT D’ARME : Le port d’arme c’est lorsqu’un individu à une ou plusieurs armes sur lui. Il est strictement interdit au tireur sportif. Dans l’enceinte du stand de tir se référer au règlement du lieu et des disciplines pratiquées.
PORTEE PRATIQUE : La portée pratique d'une arme à feu et d'une munition données exprime la distance maximale d'emploi réaliste.
Il ne s'agit pas de la portée théorique du projectile mais de la capacité du tireur à atteindre une cible visée en tenant compte de la précision de l'arme, des organes de visée, de la trajectoire, des conditions climatiques.
Ex : La distance maximale pouvant être atteinte par une balle de 9mm para (9x19) est d’environ 1700 mètres. Tirée dans un pistolet sa portée pratique n’est que de 30 à 50 mètres.
PORTÉE THEORIQUE : Distance maximale possible du parcours d'un projectile.
POSITION : Recherche d’équilibre et de « confort » sans effort pour réussir son tir. Il existe de nombreuses positions pour le tir à l’arme de poing ou à l’arme longue. Cela demanderait une page spéciale pour en parler.
PRENDRE LES RAYURES : C’est lorsque le projectile force dans l'âme du canon au départ du coup afin de prendre la forme des rayures et de les suivre, ce qui provoque sa rotation et sa stabilisation.
PRESENTATION : Action d’amener la cartouche face à la chambre prête à y être introduite.
PROFONDEUR DE CHAMBRE : Dans les armes à culasse non calée ralentie par la seule inertie de celle-ci on appelle profondeur de chambre la distance qui sépare le fond de la cuvette de tir de la surface d'appui de l'étui dans la chambre.
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PROTEGE GUIDON : Pièces servant à protéger le guidon des chocs. Cela peut être des oreilles ou un tunnel.
QUEUE DE DETENTE : Pièce sur laquelle l'index exerce une pression qui provoque par un mécanisme le décrochage de la gâchette (départ du coup).
Nota : Cette pièce est souvent appelée à tort gâchette.
RAINURES DE PREHENSION : Elles sont pratiquées le long de la glissière de la plupart des PA et destinées à faciliter la manipulation de celle-ci.
RAMPE DE VERROUILLAGE : Elle est située sur la carcasse de certaines armes à répétition et sert à l'armement du percuteur.
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RAMPE D’INTRODUCTION (ou d’alimentation) : Elle est pratiquée sur la boîte de culasse ou le canon destinée à guider la pointe de la balle lors de l'introduction dans la chambre.
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EJECTEUR : Pièce située au niveau de la cuvette de tir de la culasse et permettant d’éjecter une cartouche ou la douille vide après le tir (voir photo cuvette de tir).
ELEVATEUR (ou PLANCHETTE ELEVATRICE : Pièce située sur le dessus du chargeur ou du magasin d'une arme à feu et poussée par le ressort élévateur. Elle sert à amener les cartouches vers les lèvres de distibution.
EMBASE : Pièce métallique en une ou deux parties qui se visse ou se soude sur la carcasse d’une arme (elle peut également être usinée dans la masse) afin de recevoir un montage ou directement des colliers. Maintenant on parle plus d’embase Weaver ou de rail Picattini.
EMPRUNT DE GAZ : Principe de fonctionnement qui consiste à utiliser une partie des gaz brûlés au départ du coup comme agent moteur d'une arme automatique, ou semi-automatique pour déplacer l’ensemble mobile et réarmer l’arme.
ENSEMBLE MOBILE (également appelé Pièces de manoeuvre) : Pièces mobiles de l'arme comprenant la culasse et l'ensemble des pièces qui l'accompagne (pièce de manoeuvre, piston, percuteur...) pendant tout ou partie du mouvement.
EPAULE (épaulé) : Action qui consiste pour un carabinier à placer la plaque de couche de son arme contre son épaule pour commencer sa mise en position et l'action de viser - tirer.
ETUI ou DOUILLE : Partie de la cartouche, généralement en laiton, qui reçoit l'amorce et la poudre et sur laquelle on vient sertir la balle.
EVENT (ou trou d’évent) : Trou pratiqué à l’intérieur d’un canon permettant de dériver une partie des gaz de combustion afin d'assurer le déverrouillage de l'ensemble mobile.
EXTRACTEUR : Il s’agit d’une griffe située au niveau de la cuvette de tir de la culasse et qui accroche la gorge ou le bourrelet de l'étui et permet de l'extraire de la chambre. Ensuite l’éjecteur évacue la douille hors de l’arme (voir photo cuvette de tir).
Dans un revolver il s’agit de la partie centrale du barillet qui éjecte toutes les douilles en même temps.
FENETRE D’EJECTION : Ouverture dans la boîte de culasse permettant l’expulsion des étuis.
FERMETURE : Action de mettre en contact la culasse avec la face arrière du canon.
FLÈCHE : Hauteur maximum de la courbe atteinte par la balle sur sa trajectoire.
FREIN DE BOUCHE : Système placé à la bouche du canon pour canaliser la sortie des gaz et diminuer le recul.
FÛT : Partie inférieure de la crosse en avant du pontet.
FUSIL : C’est une arme à feu avec crosse d’épaule et à canon long.
Nota : La différenciation « fusil » / « carabine » a tendance à se perdre ou à varier. Autrefois on appelait fusil des armes à canon long surtout destinés à la guerre. Chaque corps avait son modèle, celui d’infanterie étant le plus long. Les carabines étaient plutôt des fusils avec un canon plus court et des calibres autres que ceux de guerre.
GACHETTE : Pièce immobilisant la masse percutante et dont l'effacement, commandé par la détente, permet le départ du coup (voir croquis « Départ du coup ».
GLISSIERE : Partie supérieure d’un pistolet, elle couvre la chambre, les pièces mécaniques (culasse/percuteur) qui déclenchent le tir et celles qui gèrent les déplacements des munitions dans l'arme. Elle couvre tout ou une partie du canon selon les modèles.
GONG : Cible en métal (simple tôle ou acier blindé selon les calibres utilisés) pouvant être fixe, pivotant ou basculant.
GROUPEMENT : Le groupement correspond à un nombre d'impacts situés dans la même zone sur une cible.
GUIDON : C'est le deuxième élément de la visée, situé à l'extrémité du canon, au dessus de la bouche. Le plus souvent fixe, il est parfois réglable latéralement, voir interchangeable. En général il est en métal, de plus en plus en fibre optique sur les armes modernes et parfois juste en plastique.
HAUSSE : C’est l’organe de visée le plus proche de l'œil. Elle est peut être taillée dans la masse et alors elle est fixe ou rapportée et réglable latéralement et éventuellement aussi en hauteur. Le plus souvent en métal, parfois en plastique ou autre matière synthétique.
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INDICATEUR DE CHARGEMENT : Pièce de la glissière de certaines armes de poing faisant saillie dès qu'une cartouche est chambrée.
Sur Glock 26 et Sur MAC 50
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INTRODUCTION : Action d’introduire une cartouche dans la chambre.
IMPACT : Trou effectué par le projectile dans la cible en carton ou bruit sur une cible métallique.
IRIS : Système se fixant sur la hausse. Il permet de régler le diamètre de l'ouverture et de positionner des écrans de couleur (filtres).
LACHER : Action du doigt sur la queue de détente qui a pour but de provoquer le déclenchement du mécanisme de départ du coup.
LAME CHARGEUR : lame métallique regroupant le plus souvent 5 à 10 cartouches permettant d'accélérer le remplissage du magasin ou d'un chargeur de l'arme.
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LEVIER D’ARMEMENT : Levier qui sert à actionner la culasse (voir photo « Culasse ».
LIGNE DE MIRE : Droite allant du centre de la hausse au milieu du guidon.
LIGNE DE VISÉE : Droite théorique allant de l'œil du tireur au point visé en passant par les instruments de visée.
LONG FEU : Lors de la percussion (départ théorique du coup) rien ne se passe. On entend rien ou juste clic.
Il faut garder l’arme dans la direction de la cible pendant une trentaine de secondes en conservant le doigt le long de la glissière. (30 secondes est le temps de sécurité durant lequel la réaction chimique de l’amorce pourrait encore faire partir le coup).
Puis seulement après, il faut décharger l’arme toujours en restant dans une direction non dangereuse, retirer la cartouche « défectueuse », vérifier l’état du canon (vide, pas de résidus), vérifier l’état général de l’arme, de la culasse (morceau de métal, pièce cassée).
Vérifier la cartouche : Si elle est percutée elle est très certainement défectueuse. Si elle n’est pas percutée c’est sûrement un problème de l’arme.
Nota : Si cartouche défectueuse s’en débarrasser selon les directives de son club.
LONGUESSE : Partie inférieure de la monture en avant du pontet (synonyme : fût)
LUNETTE ou LONGUE VUE : Optique grossissante ou télescope qui permet de voir ses impacts en cible depuis le pas de tir. Il est important qu'elle soit lumineuse afin de bien
voir sans fatiguer l'œil. Plus la surface de la lentille frontale est importante et plus la lunette est lumineuse. La luminosité est un meilleur critère de qualité que le grossissement.
LUNETTE DE VISÉE (aide à la visée) : Accessoire de visée pouvant être monté
sur une arme et ayant un grossissement fixe ou variable. Il existe des modèles pour arme longue et d’autres pour arme de poing.
MAGASIN : Partie intégrante d’une arme contenant les cartouches (à l’inverse du chargeur qui est amovible). Les cartouches sont empilées les unes sur les autres.
Ex : Partie inférieure du boîtier de culasse de fusil de guerre (MAS 36, MAUSER K98) ou barillet de revolver.
Il existe des magasins tubulaires (carabine à levier sous garde). Les cartouches sont stockées les unes derrière les autres (elles ne doivent donc pas être de forme pointue).
MAGNUM : Appellation de certaines cartouches à charge de poudre renforcée. Afin de compenser l'excès de pression le culot de la cartouche est souvent renforcé ce qui permet de la reconnaître.
MAIN MORTE: La main qui ne tient pas la crosse d’une arme de poing ou qui n’est pas utilisée dans le mécanisme de déclenchement sur une arme longue.
MANETTE DE SURETE (ou pédale de sûreté) : Pièce débrayant le dispositif de sûreté lorsque le tireur empoigne la poignée de son arme. L'arme se remet automatiquement à la sûreté lorsque le tireur abandonne la pédale (ex : Colt 1911).
MARTEAU DE PERCUSSION (ou masse percutante) : C’est la pièce qui vient frapper le percuteur pour que celui-ci percute l’amorce.
Généralement le marteau est appelé « marteau » lorsqu’il n’est pas visible et (ou) ne comporte pas de percuteur.
Il est appelé « chien » lorsqu’il est apparent et comporte le percuteur.
MATRICULE : Numéro d'identification attribué à vie à une arme. Il sert de référence pour tout types de contrôles (fabrication, date de fabrication, comptabilité, réforme) et se situe en général sur la carcasse. Le matricule peut apparaître dans sa totalité sur d'autres pièces de l'arme ou être abrégé (derniers chiffres). Sur les armes militaires il est en principe précédé d'une ou plusieurs lettres permettant d'identifier le fabricant et le lieu de fabrication.
MECANISME : Ensemble des pièces de l'arme entrant en mouvement afin que la cartouche soit chargée, verrouillée, tirée et éjectée.
MISE EN SECURITE (DE l’ARME) : C’est l’action du tireur pour rendre l’arme inoffensive.
Ex. pistolet : Enlever le chargeur, mettre la culasse en arrière si elle n’y est pas déjà, vérifier que la chambre est vide et y mettre un drapeau de sécurité, poser l’arme et le chargeur).
MODERATEUR DE SON (silencieux) : Dispositif qui permet de réduire le bruit et le flash lumineux produit lorsqu'un coup est tiré. Il augmente le confort d'utilisation en milieu clos. Fonctionne surtout avec des cartouches subsoniques.
MONTURE : Ensemble des parties en bois ou en plastique ou autre matière d'une arme d'épaule. La monture peut comprendre une crosse, un fût et/ou un garde-main.
MOUCHE : C’est la plus petite zone au centre de la cible. Sur une C50 (cible 50m) c’est le plus petit cercle du 10.
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MUNITION : Voir Cartouche.
OEILLETON : Petit trou circulaire du dioptre ou percé dans une partie d’une hausse et servant, comme un cran de mire, à prendre la visée.
OREILLES : Situées de chaque côté du guidon, elles servent à le protéger des chocs.
ORGANES DE VISEE : Ensemble des dispositifs destinés à prendre la visée sur une arme (hausse, guidon, lunette de tir, point rouge, etc...)
PARALLAXE : La parallaxe est l'impact d'un changement d'incidence d'observation, c'est-à-dire l’effet du changement de position de l'observateur sur l'observation d'un objet.
Le problème se pose avec les lunettes de précision où il faut bien faire attention de garder son œil dans l’axe optique de la lunette (bien au centre). Un placement de l’oeil trop haut ou bas ou plus à gauche ou à droite entre chaque coup engendre des écarts d’impacts en cible.
PAS : Ou « pas de rayures » dans les armes à canons rayés c’est la distance parcourue nécessaire au projectile pour effectuer un tour complet.
PAS DE TIR : Emplacement organisé face aux cibles comprenant l'ensemble des postes de tir.
PEDALE DE SURETE : pièce débrayant un dispositif de sécurité lorsqu'on appuie dessus, souvent positionnée sur la poignée (Colt 1911).
PERCUTEUR : Pièce qui frappe l’amorce pour faire partir le coup. Presque toujours solidaire du chien sur le revolver, il est intégré à la culasse sur le pistolet et la carabine.
PHOSPHATATION : C’est un traitement de surface du métal par apport d'une pellicule très fine renforçant sa résistance à la corrosion. C’est ce qui donne la couleur noire / noire bleue à nos armes.
PISTOLET : Arme de poing à un coup ne comportant pas de magasin. Il est nécessaire de recharger le canon manuellement à chaque fois.
PISTOLET AUTOMATIQUE (PA) : Arme de poing comportant un magasin et fonctionnant en mode semi-automatique. Ils devraient logiquement s'appeler PSA (pistolet semi-automatique) mais par convention on a gardé le terme pistolet automatique.
PLACEMENT : Positionnement du tireur sur le pas de tir par rapport à sa cible.
PLANCHE OU PLANCHETTE DE HAUSSE : Plaque métallique comportant le cran de mire ou l'oeilleton et portant des graduations sur sa face supérieure. Un axe à sa partie avant et un curseur permettent le réglage de la hausse à la distance de tir souhaitée (voir photo « Curseur de hausse ».
PLAQUE DE COUCHE : Partie arrière fixe ou mobile de la crosse des carabines et fusils qui se place contre l'épaule.
Si réglable, elle permet au tireur de s'adapter aux différentes positions debout, genou, couché, ainsi que d'offrir un placement en bonne position par rapport à la hauteur de sa cible.
PLAQUETTE DE CROSSE : Petite plaque en bois, plastique ou autre matière, positionnée de part et d'autre de la carcasse d'une arme de poing pour en constituer la poignée.
PLATINE : Support sur lequel viennent se fixer les mécanismes de mise à feu de certaines armes. Par extension le terme s’applique à l’ensemble mécanique assurant la percussion (support, marteau, gâchette, bielle/ressort de percussion, rotule ou tourillon). Il en existe de nombreuses variantes les plus usitées pour les tireurs sportifs sont celles à simple et double action.
Platine arme ancienne à silex et platine pistolet MAC 50.
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POIDS DE DETENTE (ou poids de départ) : Désigne la force qu’il faut exercer sur la queue de détente pour faire partir le projectile. Il se mesure en centaines de grammes ou en kilogrammes. Il est réglable sur certaines armes.
POIGNÉE PISTOLET : Partie de la crosse adjacente au pontet permettant la prise en main.
POINT ROUGE (ou viseur point rouge ou viseur red dot) : est un viseur holographique pour armes à feu. Le viseur projette un point lumineux (ou réticule) sur une lentille devant l'œil du tireur, ce qui le dispense d’avoir à aligner les organes de visée de l'arme, permettant ainsi une visée plus rapide, et de garder ses 2 yeux ouverts. De plus, contrairement au pointeur laser, le point rouge n'est pas projeté sur la cible, ce qui le rend bien plus discret.
POINTEUR LASER : Pour les armes légères, un pointeur laser ou désignateur laser est une source laser servant à illuminer une cible afin de faciliter la visée (arme légère).
PONTET : Pièce en arceau protégeant la queue de détente d'un accrochage intempestif, d'un choc, d'un déplacement, etc. Certaines armes anciennes n’ont pas de pontet.
PORT D’ARME : Le port d’arme c’est lorsqu’un individu à une ou plusieurs armes sur lui. Il est strictement interdit au tireur sportif. Dans l’enceinte du stand de tir se référer au règlement du lieu et des disciplines pratiquées.
PORTEE PRATIQUE : La portée pratique d'une arme à feu et d'une munition données exprime la distance maximale d'emploi réaliste.
Il ne s'agit pas de la portée théorique du projectile mais de la capacité du tireur à atteindre une cible visée en tenant compte de la précision de l'arme, des organes de visée, de la trajectoire, des conditions climatiques.
Ex : La distance maximale pouvant être atteinte par une balle de 9mm para (9x19) est d’environ 1700 mètres. Tirée dans un pistolet sa portée pratique n’est que de 30 à 50 mètres.
PORTÉE THEORIQUE : Distance maximale possible du parcours d'un projectile.
POSITION : Recherche d’équilibre et de « confort » sans effort pour réussir son tir. Il existe de nombreuses positions pour le tir à l’arme de poing ou à l’arme longue. Cela demanderait une page spéciale pour en parler.
PRENDRE LES RAYURES : C’est lorsque le projectile force dans l'âme du canon au départ du coup afin de prendre la forme des rayures et de les suivre, ce qui provoque sa rotation et sa stabilisation.
PRESENTATION : Action d’amener la cartouche face à la chambre prête à y être introduite.
PROFONDEUR DE CHAMBRE : Dans les armes à culasse non calée ralentie par la seule inertie de celle-ci on appelle profondeur de chambre la distance qui sépare le fond de la cuvette de tir de la surface d'appui de l'étui dans la chambre.
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PROTEGE GUIDON : Pièces servant à protéger le guidon des chocs. Cela peut être des oreilles ou un tunnel.
QUEUE DE DETENTE : Pièce sur laquelle l'index exerce une pression qui provoque par un mécanisme le décrochage de la gâchette (départ du coup).
Nota : Cette pièce est souvent appelée à tort gâchette.
RAINURES DE PREHENSION : Elles sont pratiquées le long de la glissière de la plupart des PA et destinées à faciliter la manipulation de celle-ci.
RAMPE DE VERROUILLAGE : Elle est située sur la carcasse de certaines armes à répétition et sert à l'armement du percuteur.
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RAMPE D’INTRODUCTION (ou d’alimentation) : Elle est pratiquée sur la boîte de culasse ou le canon destinée à guider la pointe de la balle lors de l'introduction dans la chambre.
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Chris62- Membre Confirmé
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Re: LEXIQUE du TIREUR
RAYURES : Usinées à l’intérieur du canon, elles sont destinées à donner au projectile un mouvement de rotation pour le stabiliser sur sa trajectoire.
Les rayures sont constituées de flancs, de fonds et de cloisons.
On détermine les rayures d’un canon par leur nombre, leur sens de rotation et leur « pas » exprimé en millimètres. Ex. sur le PA MAC 50 il y a 4 rayures à gauche au pas de 270 mm (1:10 env. en pouces).
RECUL : Le recul d’une arme à feu est une poussée inverse à celle de la balle. Sur les armes à feu, la mise à feu de la poudre entraîne une pression vers l’avant qui projette la balle dans le canon, et vers l’arrière qui fait reculer l’arme ; le poids de cette dernière étant plusieurs centaines de fois plus lourd que la balle, le recul est amorti.
Avec une arme de poing le bras empêche l’arme de reculer, cela engendre un mouvement pivotant au niveau du coude et du poignet ce qui fait monter l’avant de l’arme.
Lorsqu’on tire un calibre puissant dans une arme légère, le recul peut provoquer des blessures réelles (arme qui revient dans le visage).
REGLAGE : Déplacement de la hausse dans le sens où l'on veut faire porter son tir. Voir cliquer.
RECHARGEMENT DES MUNITIONS : Action de recomposer une munition à partir des éléments de base qui la composent : étui, amorce, poudre, balle.
Dans certaines disciplines le rechargement est conseillé afin d'obtenir le meilleur couple arme-munition.
RELAIS DE DETENTE : Voir « Barette » et croquis « Départ du coup ».
RESSORT : Pièce destinée à accumuler une certaine quantité d'énergie et à la restituer le moment voulu.
Selon l’arme ou la pièce, il peut y avoir de nombreux ressorts. Il en existe en spirale, plats, en fil rond, en fil torsadé.
RESSORT RECUPERATEUR : Lors du tir, pendant le mouvement en arrière des pièces (ouverture, extraction, éjection...) d'une arme automatique ou semi-automatique, le ressort récupérateur est comprimé. Pour réaliser le mouvement avant (introduction, fermeture...) il se décomprime en repoussant les pièces vers l'avant.
RETICULE : Système de lignes croisées fait de fils tendus ou de lignes gravées sur un support transparent placé dans le plan focal d'un instrument d'optique (ex : lunette de précision). Il peut être lumineux.
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REVOLVER : Arme de poing comportant un magasin cylindrique rotatif (barillet) tournant selon un axe parallèle au canon. Le barillet demeure solidaire de l'arme pour l'approvisionner en munitions. Il peut être basculant ou fixe.
Nota : Son nom vient de l'anglais « to revolve » qui signifie « tourner en rond ».
RICOCHET : Le ricochet désigne en balistique le rebond d'un projectile contre une surface. Le projectile est dévié. Il peut même en tout ou en partie revenir vers le tireur.
SABOT DE CROSSE : Accessoire habituellement en caoutchouc venant se placer sur la plaque de couche de certaines armes d'épaule pour amortir le choc du recul. Il peut aussi permettre de rallonger la crosse de quelques centimètres.
SIMPLE ACTION (SA) : C’est lorsque le chien est armé par un procédé autre que la pression sur la queue de détente (chien armé par mouvement de la culasse « pistolet » ou le pouce du tireur « revolver »).
SECURITE : Système mécanique empêchant un départ de coup accidentel, totalement indépendant du tireur. Il peut y avoir plusieurs sécurités sur une arme. A ne pas confondre avec la « sûreté ».
SEPARATEUR : Dans certaines armes de poing, pièce débrayant la détente de la gâchette lors du mouvement de la culasse. Le tireur doit relâcher la détente entre chaque coup pour permettre à la détente de revenir se mettre en prise avec la gâchette.
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SURETE : Système mécanique unique à 2 positions empêchant le départ du coup et ne pouvant être actionné que par le seul tireur.
La sûreté est munie d’un point de peinture rouge : ATTENTION à toujours vérifier
- Sur les armes anciennes : En général rouge visible = Sûreté mise pas de danger.
- Sur les armes modernes : Rouge visible = Prêt à faire feu
TAP-RACK : Le Tap-Rack désigne dans le jargon militaire un geste réalisé pour résoudre le dysfonctionnement d’une arme à feu (incident de tir) à chargeurs interchangeables.
Il consiste à donner une frappe avec la paume de la main sur le chargeur puis à tirer le levier d’armement ou la culasse jusqu'en butée. Cela permet de vérifier que le chargeur est bien enclenché, d’éjecter la munition en place pouvant être défectueuse et de chambrer une nouvelle cartouche. Ce procédé est enseigné pour devenir un geste-réflexe permettant de résoudre un certain nombre d'incidents de tir. Il ne s’adresse pas aux tireurs débutants qui doivent s’adresser à leur directeur de tir en cas d’incident.
TENON DE VERROUILLAGE : Epaulements ou parties saillantes usinés sur une culasse permettant d'assurer un verrouillage résistant à la poussée des gaz au départ du coup.
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TIGE GUIDE : Pièce servant de guide au ressort récupérateur. Sur de nombreuses armes ressort et tige guide ne forment qu'un seul bloc pour faciliter le démontage.
TIR PRECIS : Ensemble d'impacts très groupés situé n'importe où dans la cible.
TIR JUSTE : Ensemble de coups groupés situé au centre de la cible. Pour obtenir un tir juste, après avoir effectué un tir précis, on fait intervenir le réglage des organes de visée.
TONNERRE : Partie du canon venant se fixer à la boîte de culasse, c'est la partie la plus épaisse car elle doit supporter le maximum de pression lors du tir.
C’est à cet endroit que l’on trouve souvent des marquages.
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TRAJECTOIRE : Courbe décrite par un projectile dans son déplacement dans l'espace.
TRANSPORT D’UNE ARME à FEU : Le transport d'une arme destinée au tir sportif, se fait de manière que l'arme ne puisse être utilisée immédiatement, soit par la mise en place d'un dispositif en interdisant l'utilisation (verrou de pontet par exemple), soit par le retrait d'une pièce indispensable à son fonctionnement ou encore dans une mallette verrouillée.
TUNNEL : partie cylindrique servant de protège guidon sur les carabines et parfois sur les pistolets. Il sert également à supprimer les reflets parasites sur le guidon.
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VERROU DE PONTET : Système de verrouillage à clé ou à code généralement en 2 parties rendant l’arme inopérante.
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VISUEL : Partie centrale noire de certaines cibles.
ZEROTAGE : Réglage de la visée d’une lunette de précision, à une distance donnée, afin que le point visé corresponde au point touché.
ZONE DE LACHER : Partie de la cible dans laquelle le lâcher est acceptable. Elle est variable en fonction du niveau de chaque tireur.
FIN
Les rayures sont constituées de flancs, de fonds et de cloisons.
On détermine les rayures d’un canon par leur nombre, leur sens de rotation et leur « pas » exprimé en millimètres. Ex. sur le PA MAC 50 il y a 4 rayures à gauche au pas de 270 mm (1:10 env. en pouces).
RECUL : Le recul d’une arme à feu est une poussée inverse à celle de la balle. Sur les armes à feu, la mise à feu de la poudre entraîne une pression vers l’avant qui projette la balle dans le canon, et vers l’arrière qui fait reculer l’arme ; le poids de cette dernière étant plusieurs centaines de fois plus lourd que la balle, le recul est amorti.
Avec une arme de poing le bras empêche l’arme de reculer, cela engendre un mouvement pivotant au niveau du coude et du poignet ce qui fait monter l’avant de l’arme.
Lorsqu’on tire un calibre puissant dans une arme légère, le recul peut provoquer des blessures réelles (arme qui revient dans le visage).
REGLAGE : Déplacement de la hausse dans le sens où l'on veut faire porter son tir. Voir cliquer.
RECHARGEMENT DES MUNITIONS : Action de recomposer une munition à partir des éléments de base qui la composent : étui, amorce, poudre, balle.
Dans certaines disciplines le rechargement est conseillé afin d'obtenir le meilleur couple arme-munition.
RELAIS DE DETENTE : Voir « Barette » et croquis « Départ du coup ».
RESSORT : Pièce destinée à accumuler une certaine quantité d'énergie et à la restituer le moment voulu.
Selon l’arme ou la pièce, il peut y avoir de nombreux ressorts. Il en existe en spirale, plats, en fil rond, en fil torsadé.
RESSORT RECUPERATEUR : Lors du tir, pendant le mouvement en arrière des pièces (ouverture, extraction, éjection...) d'une arme automatique ou semi-automatique, le ressort récupérateur est comprimé. Pour réaliser le mouvement avant (introduction, fermeture...) il se décomprime en repoussant les pièces vers l'avant.
RETICULE : Système de lignes croisées fait de fils tendus ou de lignes gravées sur un support transparent placé dans le plan focal d'un instrument d'optique (ex : lunette de précision). Il peut être lumineux.
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REVOLVER : Arme de poing comportant un magasin cylindrique rotatif (barillet) tournant selon un axe parallèle au canon. Le barillet demeure solidaire de l'arme pour l'approvisionner en munitions. Il peut être basculant ou fixe.
Nota : Son nom vient de l'anglais « to revolve » qui signifie « tourner en rond ».
RICOCHET : Le ricochet désigne en balistique le rebond d'un projectile contre une surface. Le projectile est dévié. Il peut même en tout ou en partie revenir vers le tireur.
SABOT DE CROSSE : Accessoire habituellement en caoutchouc venant se placer sur la plaque de couche de certaines armes d'épaule pour amortir le choc du recul. Il peut aussi permettre de rallonger la crosse de quelques centimètres.
SIMPLE ACTION (SA) : C’est lorsque le chien est armé par un procédé autre que la pression sur la queue de détente (chien armé par mouvement de la culasse « pistolet » ou le pouce du tireur « revolver »).
SECURITE : Système mécanique empêchant un départ de coup accidentel, totalement indépendant du tireur. Il peut y avoir plusieurs sécurités sur une arme. A ne pas confondre avec la « sûreté ».
SEPARATEUR : Dans certaines armes de poing, pièce débrayant la détente de la gâchette lors du mouvement de la culasse. Le tireur doit relâcher la détente entre chaque coup pour permettre à la détente de revenir se mettre en prise avec la gâchette.
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SURETE : Système mécanique unique à 2 positions empêchant le départ du coup et ne pouvant être actionné que par le seul tireur.
La sûreté est munie d’un point de peinture rouge : ATTENTION à toujours vérifier
- Sur les armes anciennes : En général rouge visible = Sûreté mise pas de danger.
- Sur les armes modernes : Rouge visible = Prêt à faire feu
TAP-RACK : Le Tap-Rack désigne dans le jargon militaire un geste réalisé pour résoudre le dysfonctionnement d’une arme à feu (incident de tir) à chargeurs interchangeables.
Il consiste à donner une frappe avec la paume de la main sur le chargeur puis à tirer le levier d’armement ou la culasse jusqu'en butée. Cela permet de vérifier que le chargeur est bien enclenché, d’éjecter la munition en place pouvant être défectueuse et de chambrer une nouvelle cartouche. Ce procédé est enseigné pour devenir un geste-réflexe permettant de résoudre un certain nombre d'incidents de tir. Il ne s’adresse pas aux tireurs débutants qui doivent s’adresser à leur directeur de tir en cas d’incident.
TENON DE VERROUILLAGE : Epaulements ou parties saillantes usinés sur une culasse permettant d'assurer un verrouillage résistant à la poussée des gaz au départ du coup.
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TIGE GUIDE : Pièce servant de guide au ressort récupérateur. Sur de nombreuses armes ressort et tige guide ne forment qu'un seul bloc pour faciliter le démontage.
TIR PRECIS : Ensemble d'impacts très groupés situé n'importe où dans la cible.
TIR JUSTE : Ensemble de coups groupés situé au centre de la cible. Pour obtenir un tir juste, après avoir effectué un tir précis, on fait intervenir le réglage des organes de visée.
TONNERRE : Partie du canon venant se fixer à la boîte de culasse, c'est la partie la plus épaisse car elle doit supporter le maximum de pression lors du tir.
C’est à cet endroit que l’on trouve souvent des marquages.
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TRAJECTOIRE : Courbe décrite par un projectile dans son déplacement dans l'espace.
TRANSPORT D’UNE ARME à FEU : Le transport d'une arme destinée au tir sportif, se fait de manière que l'arme ne puisse être utilisée immédiatement, soit par la mise en place d'un dispositif en interdisant l'utilisation (verrou de pontet par exemple), soit par le retrait d'une pièce indispensable à son fonctionnement ou encore dans une mallette verrouillée.
TUNNEL : partie cylindrique servant de protège guidon sur les carabines et parfois sur les pistolets. Il sert également à supprimer les reflets parasites sur le guidon.
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VERROU DE PONTET : Système de verrouillage à clé ou à code généralement en 2 parties rendant l’arme inopérante.
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VISUEL : Partie centrale noire de certaines cibles.
ZEROTAGE : Réglage de la visée d’une lunette de précision, à une distance donnée, afin que le point visé corresponde au point touché.
ZONE DE LACHER : Partie de la cible dans laquelle le lâcher est acceptable. Elle est variable en fonction du niveau de chaque tireur.
FIN
Chris62- Membre Confirmé
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thomasda, AlephGas, maxime, Jean-Claude 59 et Faro01 aiment ce message
gaston83- Membre super actif
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Re: LEXIQUE du TIREUR
Félicitations et merci à toi Chris62 pour ce magnifique lexique. Nos membres novices vont apprécier. Cela manquait au forum.
Re: LEXIQUE du TIREUR
Sympathique ce petit lexique du tireur
furax- Membre Expert
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Re: LEXIQUE du TIREUR
Merci à vous pour vos compliments. Cela m'a occupé les jours de pluie et ça fait une bonne révision.
Je rajoute quelques oublis. Merci de les remettre dans l'ordre alphabétique du lexique et de modifier si besoin.
ACOUPHENES : Les acouphènes sont des bruits (sifflements, bourdonnements, grésillements, etc.) que l'on entend dans une oreille (ou les deux) ou dans sa tête sans qu'ils aient été émis par une source du monde extérieur. C’est à dire sans qu’ils existent réellement.
Ils peuvent être dus au vieillissement de l'oreille mais également à un traumatisme acoustique (détonation, ...). Ils peuvent être temporaires ou permanents.
Sur un stand de tir il faut obligatoirement porter des protections auditives.
ALLER AUX CIBLES – ALLER AUX RESULTATS :
Lorsqu’il n’y a pas de rameneur mécanique ou électrique, il faut se rendre à l’emplacement des cibles pour voir le résultat.
Si on est seul au pas de tir : Aucun problème.
Si on est plusieurs : Soit c’est le directeur de tir qui donne l’ordre, soit en son absence les tireurs s’accordent entre eux.
Lorsque des tireurs vont « aux cibles », plus personne ne touche à quoi que ce soit sur le pas de tir (vraiment à rien du tout) et toutes les armes sont posées en position de sécurité.
INCIDENT DE TIR : C’est lorsque le coup ne part pas (long feu) ou lorsqu’un problème mécanique survient (douille pas éjectée, cartouche en travers, chargeur décroché, …).
Un tireur aguerri règle en principe lui-même ses incidents de tir.
Un tireur débutant doit faire appel à son directeur / moniteur de tir ou si inexistant à un tireur confirmé.
Dans tous les cas l’arme est maintenue en direction des cibles.
LUNETTES DE PROTECTION : Elles sont très fortement conseillées même au porteur de lunettes de vue (par dessus, elles sont plus recouvrantes). Selon les règlements de stand, de disciplines, de distance de tir, elles sont obligatoires.
Nota : Attention particulière aux revolvers et armes anciennes qui ont souvent tendance à éjecter des gaz et des particules diverses.
MANIPULATION DE L’ARME : Une arme doit toujours être considérée comme chargée tant que l’on a pas fait la preuve du contraire. (toujours vérifier l’arme montrée, prêtée, par un autre tireur ou par le club) .
Sur le pas de tir : L ‘arme est toujours dirigée en direction des cibles.
Hors du pas de tir : L’arme est obligatoirement vide et doit toujours être dirigée dans une direction non dangereuse.
ATTENTION : On ne pointe JAMAIS une arme, même vide, en direction d’une personne. C’est sans appel.
PROTECTIONS AUDITIVES : Casques anti-bruit ou bouchons d’oreilles pour atténuer le bruit des détonations. Le port est obligatoire.
Je rajoute quelques oublis. Merci de les remettre dans l'ordre alphabétique du lexique et de modifier si besoin.
ACOUPHENES : Les acouphènes sont des bruits (sifflements, bourdonnements, grésillements, etc.) que l'on entend dans une oreille (ou les deux) ou dans sa tête sans qu'ils aient été émis par une source du monde extérieur. C’est à dire sans qu’ils existent réellement.
Ils peuvent être dus au vieillissement de l'oreille mais également à un traumatisme acoustique (détonation, ...). Ils peuvent être temporaires ou permanents.
Sur un stand de tir il faut obligatoirement porter des protections auditives.
ALLER AUX CIBLES – ALLER AUX RESULTATS :
Lorsqu’il n’y a pas de rameneur mécanique ou électrique, il faut se rendre à l’emplacement des cibles pour voir le résultat.
Si on est seul au pas de tir : Aucun problème.
Si on est plusieurs : Soit c’est le directeur de tir qui donne l’ordre, soit en son absence les tireurs s’accordent entre eux.
Lorsque des tireurs vont « aux cibles », plus personne ne touche à quoi que ce soit sur le pas de tir (vraiment à rien du tout) et toutes les armes sont posées en position de sécurité.
INCIDENT DE TIR : C’est lorsque le coup ne part pas (long feu) ou lorsqu’un problème mécanique survient (douille pas éjectée, cartouche en travers, chargeur décroché, …).
Un tireur aguerri règle en principe lui-même ses incidents de tir.
Un tireur débutant doit faire appel à son directeur / moniteur de tir ou si inexistant à un tireur confirmé.
Dans tous les cas l’arme est maintenue en direction des cibles.
LUNETTES DE PROTECTION : Elles sont très fortement conseillées même au porteur de lunettes de vue (par dessus, elles sont plus recouvrantes). Selon les règlements de stand, de disciplines, de distance de tir, elles sont obligatoires.
Nota : Attention particulière aux revolvers et armes anciennes qui ont souvent tendance à éjecter des gaz et des particules diverses.
MANIPULATION DE L’ARME : Une arme doit toujours être considérée comme chargée tant que l’on a pas fait la preuve du contraire. (toujours vérifier l’arme montrée, prêtée, par un autre tireur ou par le club) .
Sur le pas de tir : L ‘arme est toujours dirigée en direction des cibles.
Hors du pas de tir : L’arme est obligatoirement vide et doit toujours être dirigée dans une direction non dangereuse.
ATTENTION : On ne pointe JAMAIS une arme, même vide, en direction d’une personne. C’est sans appel.
PROTECTIONS AUDITIVES : Casques anti-bruit ou bouchons d’oreilles pour atténuer le bruit des détonations. Le port est obligatoire.
Chris62- Membre Confirmé
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Re: LEXIQUE du TIREUR
La vache sacré taf 🥰
Ça mériterait d’être épinglé
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ReyDu77- Membre actif
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maxime- Modérateur
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Re: LEXIQUE du TIREUR
Merci Rey et Max.
Si quelqu'un voit des erreurs ou des oublis, n'hésitez pas.
Si quelqu'un voit des erreurs ou des oublis, n'hésitez pas.
Chris62- Membre Confirmé
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