Toxicité du tir , un rappel ...
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Toxicité du tir , un rappel ...
Mesures de prévention de l’exposition au plomb des salariés des stands de tir
J-C. Sérieys, F. Diébold, J-R. Fontaine
Hygiène et sécurité du travail, 2012, n°229, pp.25-29. Bibliographie
La base de données COLCHIC rapporte 65 mesures de la concentration en plomb dans l’air des stands de tir. Les résultats font apparaître l’existence d’un risque d’exposition non négligeable avec une concentration médiane de 0,099 mg/m3 et 49,23% des résultats supérieurs à la VLEP/8h ; la VLEP étant la valeur limite d’exposition contraignante dans l’air des lieux de travail, établie en France pour le plomb métallique et ses composés à 0,1 mg/m3 en valeur moyenne sur huit heures.
L’INRS a effectué des prélèvements sur deux types de stand de tir, l’un de conception ancienne (stand A) et l’autre de conception plus récente (stand B) avec notamment un système de ventilation permettant un "écoulement piston horizontal". Les résultats du stand B sont inférieurs à la limite de détection de la méthode d’analyse, probablement en lien avec l’utilisation de cartouches chemisées (diminuant les émissions en plomb jusqu’à 80%) et le système de ventilation adéquat.
Les voies de pénétration du plomb dans l’organisme sont la voie pulmonaire ou la voie digestive par l’intermédiaire des mains sales portées à la bouche.
L’intoxication chronique au plomb se manifeste par des effets hématologiques, digestifs, des atteintes neurologiques et rénales et des effets toxiques sur la reproduction.
La prévention des effets nocifs repose sur l’information du personnel, la limitation du nombre de personnes susceptibles d’être exposées, l’évaluation du risque d’exposition, une ventilation efficace et un contrôle annuel par un organisme accrédité de la VLEP contraignante du plomb et des mesures d’hygiène rigoureuses.
Sur le plan médical, un examen clinique et des examens biologiques sont recommandés avant l’affectation à un stand de tir afin de vérifier l’absence de contre-indications.
Il est interdit d’affecter ou de maintenir les femmes enceintes et les femmes allaitant à des postes de travail les exposant au plomb.
Les travailleurs exposés bénéficieront d’une surveillance médicale particulière dans certaines circonstances.
Des préconisations techniques sont rapportées à inclure dans le cahier des charges des stands de tir portant sur l’implantation des locaux, les caractéristiques des matériaux à utiliser et les spécifications du système de ventilation et d’épuration de l’air. Il s’y ajoute des recommandations concernant la maintenance et le nettoyage.
Bien sur , cela concerne les employés de stand de tir , mais le lavage des mains après une séance de tir est essentiel , les stands où nous tirons , dépendant de la fédération française, sont tous homologués , aération , distance de tirs , sécurité , etc etc .
Bons tirs à vous.
J-C. Sérieys, F. Diébold, J-R. Fontaine
Hygiène et sécurité du travail, 2012, n°229, pp.25-29. Bibliographie
La base de données COLCHIC rapporte 65 mesures de la concentration en plomb dans l’air des stands de tir. Les résultats font apparaître l’existence d’un risque d’exposition non négligeable avec une concentration médiane de 0,099 mg/m3 et 49,23% des résultats supérieurs à la VLEP/8h ; la VLEP étant la valeur limite d’exposition contraignante dans l’air des lieux de travail, établie en France pour le plomb métallique et ses composés à 0,1 mg/m3 en valeur moyenne sur huit heures.
L’INRS a effectué des prélèvements sur deux types de stand de tir, l’un de conception ancienne (stand A) et l’autre de conception plus récente (stand B) avec notamment un système de ventilation permettant un "écoulement piston horizontal". Les résultats du stand B sont inférieurs à la limite de détection de la méthode d’analyse, probablement en lien avec l’utilisation de cartouches chemisées (diminuant les émissions en plomb jusqu’à 80%) et le système de ventilation adéquat.
Les voies de pénétration du plomb dans l’organisme sont la voie pulmonaire ou la voie digestive par l’intermédiaire des mains sales portées à la bouche.
L’intoxication chronique au plomb se manifeste par des effets hématologiques, digestifs, des atteintes neurologiques et rénales et des effets toxiques sur la reproduction.
La prévention des effets nocifs repose sur l’information du personnel, la limitation du nombre de personnes susceptibles d’être exposées, l’évaluation du risque d’exposition, une ventilation efficace et un contrôle annuel par un organisme accrédité de la VLEP contraignante du plomb et des mesures d’hygiène rigoureuses.
Sur le plan médical, un examen clinique et des examens biologiques sont recommandés avant l’affectation à un stand de tir afin de vérifier l’absence de contre-indications.
Il est interdit d’affecter ou de maintenir les femmes enceintes et les femmes allaitant à des postes de travail les exposant au plomb.
Les travailleurs exposés bénéficieront d’une surveillance médicale particulière dans certaines circonstances.
Des préconisations techniques sont rapportées à inclure dans le cahier des charges des stands de tir portant sur l’implantation des locaux, les caractéristiques des matériaux à utiliser et les spécifications du système de ventilation et d’épuration de l’air. Il s’y ajoute des recommandations concernant la maintenance et le nettoyage.
Bien sur , cela concerne les employés de stand de tir , mais le lavage des mains après une séance de tir est essentiel , les stands où nous tirons , dépendant de la fédération française, sont tous homologués , aération , distance de tirs , sécurité , etc etc .
Bons tirs à vous.
Dernière édition par PatdAngers le 9/3/2017, 08:04, édité 1 fois
PatdAngers- Membre actif
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