Achat en salle d'armes

Je me lance dans une petite contribution toute récente au sujet de mon créneau  horaire 14-16h30 d'aujourd'hui.
Depuis quelques temps je circule, sans bouger, d'un site à l'autre pour me trouver un Glock 9X19 en complément du S&W 617 en 22.
Les offres fourmillent et plus on en voit et moins on se décide. Pour ma part, je trouvai toujours un motif de doute ou d'hésitation
Quel modèle, quel prix pour découvrir, quel professionnel, quelle munition, quelles modalités d'entrée en possession, expédition dans quel délai, quel impatience à supporter?

Et puis j'ai passé un coup de fil à ce professionnel, une aimable et compétente voix féminine m'a décrit son stock, a reçu ma recherche d'un G d'occasion pour découvrir ce type d'arme de poing sans barguigner ni regimber et m'a proposé de venir ce samedi pour essayer différents modèles en compagnie d'un moniteur.

Vers 12h30 je prends les deux volets de l'une des deux autorisations que je venais de recevoir et gaz avec ma mob pour 1h30 de trajet selon Via M... sous un ciel ensoleillé et travers une verdoyante campagne.
Une heure après (l'impatience donne des ailes surtout sans radar), je suis dans le parking à attendre l'ouverture indiquée pour 14h.
Une voiture passe, ralentit l'allure et le conducteur m'indique que la boutique est ouverte.
Je traverse la route, entre dans un jardin engazonné, foule un beau gravier et entre dans la boutique.
Un vrai show-room de bagnoles premium.
Du matériel et des équipements soigneusement disposés dans un espace ordonné et esthétique.

Un café m'est aussitôt proposé. Je décline, probablement déjà suffisamment excité.
Après m'être enquis de ma recherche, je suis invité à suivre un des hôtes dans une pièce forte remplie d'armes rangées par catégories selon rayonnages étiquetés.
Trois G me sont présentés et la possibilité de les essayer sur place m'est rappelée. J'en sélectionne deux qui sont disposés dans une valise. Celle-ci, mon hôte et moi nous retrouvons derrière le comptoir pour quelques formalités et remplir les cahiers.

Un moniteur vient à ma rencontre, prend la valise, et engage la conversation agréablement.
Direction le premier pas de tir. Tiens il me rappelle quelques visionnages récents!
J'avoue n'avoir pratiqué que le bras franc et souhaité une initiation à deux mains. Garder le tir sur cible m'est proposé pour un second temps en faveur d'un tir propre à faciliter la prise en main des pistolets sélectionnés.

Quelques pas pour se rapprocher des gongs; les dix premières cartouches qui font toutes "gling" avec le G17 (pas le taxi, bien sûr). 8 sur dix avec le 19. Deux impressions se dégagent immédiatement: le 17 se sent bien dans ma main; le 19 me file des crampes dans le doigt. Un dizaine de plus avec le 17 confirme notre bon compagnonnage.
Le 19 regagne la valise et le 17 m’emmène en cible.  Tiens celle-ci je ne la connaissais pas. Son visuel est dépourvu de centre noir pas sa forme, comme un cirque romain, et fait converger la visée vers son centre. Du coup les GECO 124 gr filent dans le dix. Ma tenue de l'arme est judicieusement corrigée par Romain le bienveillant moniteur. Les huit suivantes visitent le neuf à cause de la tension que je mets dans cette nouvelle position de tir. Deux ogives sortent de la cible volontairement pour toucher le gong à 25m. Le 17 m'a choisi et il me ravit.

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Après avoir pris ma cible (ci-dessus), ramassé les étuis et quelques échanges courtois avec des tireurs qui arrivent pour un cours me semble-t-il, Romain, la valise et moi retournons à la boutique.
Je furète et scrute le matériel exposé pendant que les papiers idoines sont préparés.
J'engage la conversation sur la réglementation, différents aspects et apprends plein de subtilités utiles.
L’emballage des munitions est adapté à ma sacoche de moto disponible. Le 17 réintègre sa mallette ad hoc avec son fourbi d'origine, mode d'emploi multi-langues compris.

Je quitte les lieux avec un seul regret, que les deux heures trente sur place soient déjà terminées.

Qu'en conclure: 1/ qu'un espace d'armurerie convivial n'a pas de prix  2/ que la question de savoir si une arme n'est pas faite pour un tireur, et non pas l'inverse, n'est pas totalement saugrenue 3/ que je ne vous ai pas tout dit pour vous laisser découvrir bien d'autres choses plus intéressantes par vous même.
glockisimement vôtre

Merci pour ce retour agréable à lire.



C’est exactement ça, il faut essayer l’arme pour savoir si elle est faite pour nous.

Très agréable à lire et très intéressant !

Où se trouve cet établissement si raffiné ?

Récit très bien écrit. Merci pour ce partage, je me suis cru à l'arrière de ta mob en partage pour l'armurerie.

Tu as de la chance d'avoir ou essayer l'arme, c'est une chose bien nécessaire mais qui est si peu possible habituellement.

Oui c'est quel armurier ?

1/ L'armurerie c'est La salle d'Armes au lieu dit Chez Peyraud à Gajoubert, 87330

2/ Elle est liée par Gaëtan à TAP RAK Gajoubert  

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3/ il y a des moniteurs de l'ENIT

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4/ Il y a aussi l'European club 700

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Merci

Ton experience donne envie ! Le jour ou je pourrais enfin me prendre une arme de catégorie B, j'espere tomber sur un armurier comme ca